
La 21ème conférence des parties sur le climat a commencé le 30 novembre à Paris. Ces négociations, qui réunissent les délégations de 195 pays jusqu’au 11 décembre, sont censées déboucher sur un accord contraignant pour maintenir la hausse des températures sous la barre des 2°C. Une rencontre au sommet évidemment nécessaire, mais qui n’aura pas de sens si la base ne se mobilise pas.
Selon une étude britannique de 2009, la consommation est la principale responsable des émissions de GES (75 % au niveau mondial). Nous pouvons donc être les précurseurs de la lutte contre le changement climatique, si nous renonçons à notre folie extractiviste… donc si nous revoyons nos modes de consommation. Concrètement, cela signifie que nous pouvons choisir de consommer différemment. Et avec le sourire. Parce qu’il s’agit de renouer avec sa nature humaine, une nature faite de besoins fondamentaux relativement simples, tels que manger, se loger, dormir mais aussi avoir l’affection des autres, s’accomplir. Et retrouver sa nature humaine, n’est-ce pas déjà extraordinaire ?
Or, notre rapport à notre nature, à la nature, reflète notre rapport à l’autre : la haine nourrit la haine. Pour exemple, il faut se rappeler que notre dépendance prononcée au pétrole, associée à une sécheresse sans précédent, est à la base du cauchemar syrien, dont 130 malheureux ont subi l’atroce contrecoup à Paris.
Adhérer à la bio est une façon, parmi d’autres, de retrouver un équilibre avec la nature. Vous soutiendrez ainsi nos actions d’éducation pour consommer plus intelligemment, en fonction des enjeux environnementaux, sociaux et humains auxquels nous faisons face.
Dépendre moins du pétrole est difficile. Cela s’apprend. Mais la réalité est là : on n’a pas le choix. Alors choisissons-la.
« La vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe. La vie, c’est d’apprendre à danser sous la pluie ». Sénèque.