
C’est d’un changement de culture des humains dont les bêtes, les plantes, l’eau, l’air, la terre...ont besoin. Pour ça l’éducation est un enjeux prioritaire, elle devrait trouver sa place dans les négociations climatiques et être complètement repensée. Il ne s’agit plus seulement d’apprendre à vivre, il faut apprendre à survivre, comme dirait Banksy "la fête est finie" c’est maintenant l’heure de prêter attention et de réparer.
C’est « essentiel » mais on ne fait rien
En ce qui concerne l’éducation tout est clair depuis plus de 40 ans. Nous avons deux choses à faire. Deux choses à faire ensemble, ça fait 43 ans que nous le savons : créer des liens avec la nature et préparer les populations à résoudre les problèmes d’environnement. En 1972 à Stockholm lors de la première conférence internationale sur l’environnement, le principe 19 a été posé : « Il est essentiel de dispenser un enseignement sur les questions d’environnement aux jeunes générations aussi bien qu’aux adultes ». Et je laisse ce mot résonner en moi : « essentiel ». Durant toutes ces années n’aurions-nous pas eu le loisir de nous consacrer à l’essentiel ? Ou faut-il se dire que ces grandes conférences vraiment se paient de mots et qu’il faut mieux regarder ailleurs ? Mais alors compter sur quoi pour espérer ? (...)