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Bankster, le jackpot de l’économie criminelle : l’intégrale
Article mis en ligne le 22 août 2012
dernière modification le 20 août 2012

Finis les costumes rayés et les braquages. La délinquance en col blanc minimise les risques, mutualise les pertes et maximise les profits. La forme la plus moderne et la plus rémunératrice de truanderie.

Les Prime Banks anglo-saxonnes sont-elles devenues la forme la plus achevée de la grande criminalité organisée ?

La question, un brin loufoque voire franchement polémique de prime abord, l’est nettement moins si l’on examine attentivement le comportement des premiers au cours des 15 dernières années.

Comme chacun peut le découvrir avec effroi ou résignation à la lumière de l’actualité planétaire accessible via Internet, le « marché » de la grande criminalité organisée s’est lui aussi mondialisé.

Par rapport à ce « marché » global, l’évolution du « segment » de la délinquance et/ou de la criminalité dites « en col blanc » est absolument fascinante. Dans cette dernière catégorie, les actes recensés et imputables aux géants bancaires anglo-saxons et à leurs dirigeants (« banksters ») certes souvent non sanctionnés mais présentant néanmoins une qualification pénale, sont en pleine explosion. (...)

Ça s’explique d’abord par leur impunité quasi généralisée. Mais aussi, paradoxalement par la multiplication des plaintes et la plus grande sévérité – apparente cela va sans dire - des autorités locales de régulation, de contrôle et de sanction, dotées qui plus est, de ressources conséquentes à l’échelle du pays. L’existence des fameuses « class-actions » permettant des poursuites judiciaires collectives menés pour des préjudices unitaires même modestes par des cabinets d’avocats véritables mastodontes spécialisés qui carburent intégralement au success-fee, y est également pour beaucoup. (...)

En déduire que le virus ne s’est pas encore propagé au vieux continent serait néanmoins très hasardeux. Ne serait-ce qu’à à la lumière des enquêtes en cours sur l’ahurissante manipulation du Libor, pour lesquelles, outre la Barclays, des soupçons pèsent désormais sur la HSBC, le Crédit Agricole, la Société Générale et la Deutsche Bank dont des traders auraient pu être membres du présumé réseau amical de Philippe Moryoussef qui faisait dans les euroswaps chez Barclays…

La SocGen quant à elle, qui se veut irréprochable à défaut d’avoir été distinguée pour la qualité du contrôle de ses risques, vient de décider de son plein gré et sans admettre de faute, de rembourser 11 millions de dollars à ses clients fortunés de Hongkong sur lesquels elle avait eu la main un peu lourde de 2003 à 2006 au niveau des tarifs…
(...)