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sauvons la recherche
Au beau milieu de l’été, le président du CNRS s’est adressé à tous les chercheurs pour les "protéger" … en mettant en place une pointeuse électronique !
Communiqué du SNPREES-FO (29 septembre 2010)
Article mis en ligne le 4 octobre 2010
dernière modification le 3 octobre 2010

Suite à l’audit de la Commission Européenne de 2009, une amende de 70 millions d’euros a été infligée au CNRS pour défaut de justification des horaires passés sur les contrats européens. Selon le courrier de M. Fuchs, ces "erreurs" sont porteuses de "risques judiciaires" pour le CNRS et ses agents. Rappelons quelques faits incontournables 😊

...La seule réponse trouvée par la direction du CNRS pour "protéger les agents du CNRS" est la mise en place d’un outil "destiné à renforcer notre crédibilité" de saisie des emplois du temps des chercheurs ayant répondu à un appel de contrat européen. Cet "outil informatique de suivi hebdomadaire des temps" est très loin d’être une innovation facilitant le travail des chercheurs : pour les plus âgés d’entre nous, cela rappelle les bonnes vieilles recettes de Mme Thatcher lors de la liquidation de la recherche en Grande-Bretagne. Les chercheurs furent obligés de remplir des fiches de travail par tranche horaire de 20 minutes ! Inutile de préciser que pendant le temps de remplir les fiches, les travaux de recherche en pâtissaient....

...Bref, le gouvernement actuel n’aime pas la liberté de recherche, mais continue à mettre en place une "recherche uniquement finalisée sur bons de commande" dont la direction du CNRS s’accommode assez bien.

Quelle sera la prochaine étape ? Le CNRS agence d’intérim ?