
L’objectif de cet appel personnel est d’essayer de sauvegarder une capacité de recherche et de proposition libre, critique, dans le domaine de l’eau, face au bulldozer de l’Europe actuelle qui libéralise et privatise tous les services publics communs, eau comprise, et qui s’est mise au service des intérêts financiers, industriels et commerciaux privés.
L’IERPE est devenu une DES RARES VOIX ALTERNATIVES dans le domaine de l’eau. NOUS LUTTONS POUR L’EAU BIEN COMMUN PUBLIC alors que l’Union Européenne CONTINUE A CONSIDERER L’EAU POUR LA VIE COMME UNE MARCHANDISE et affirme que les mécanismes de marché et le financement privé sont les meilleurs instruments pour une gestion optimale de l’eau et des services publics hydriques (sic !).
Les groupes dominants au sein de l’UE veulent faire de l’année 2012 la consécration de la marchandisation et de la délégation de la gestion de la politique européenne de l’eau aux opérateurs et intérêts privés (ils l’appellent les « stakeholders »).
Sur un plan mondial, l’abdication des pouvoirs publics en faveur des grandes entreprises multinationales privées de l’eau et des logiques financières ne cesse de s’amplifier.
Or, les citoyens européens doivent être responsables de l’eau en Europe et non pas les entreprises multinationales et les marchés financiers.
L’IERPE trouve des difficultés croissantes pour financer ses activités de recherche et de sensibilisation « alternatives ». (...)
Ce que nous vous demandons est un don, aussi modeste qu’il soit. Les dons seront destinés uniquement à financer les salaires de nos chercheurs. Nous vous informerons de l’utilisation faite de vos dons.
Grâce à la Communauté de la Poudrière qui, depuis fin 2007, nous a permis d’installer nos bureaux dans ses locaux, moyennant une contribution minime de notre part, et aux frais de mission et déplacement autofinancés, le chapitre de dépense de l’IERPE le plus important est celui de la rémunération de nos chercheurs.
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