L’écofascisme semble réductible à sa fonction d’insulte politique. Cet usage masque les appropriations concrètes des enjeux écologiques par les idéologies et les organisations fascistes. Si l’extrême-droite paraît à première vue hostile à toute politique environnementale, il existe bien un risque écofasciste s’adossant à une véritable conviction écologique ainsi qu’à de robustes bases idéologiques. Contrairement à sa conception politique courante, l’écologie n’est donc pas naturellement de gauche. Le discours écologique doit être clarifié pour échapper aux différentes formes de fascisation de l’écologie.
L’enracinement des idées écofascistes (podcast 5’)
📢 STream de messe ! #PJ, #Ecofascismes, Waffen-SS qui déposa les statuts du #FN, futur site web @AuPoste1 et nouveautés livres Live sur https://t.co/KnmcEKvxjF Déjà 391 viewers. Stream lancé à 09:53. pic.twitter.com/21x1RUzpd0
— David Dufresne (@davduf) October 9, 2022
Faut-il expliciter pourquoi la vigilance est de mise ?... 🙄
v/ @LeBondyBlog @AntoineDubiau 🙏🏽🌿#ecologie #criseclimatique #ecofascismes #recuperationideologique pic.twitter.com/R51bPFFTKY
— Sabrina Kah (@SabrinaKah) July 3, 2022
Alain de Benoist le théoricien de la Nouvelle droite
A 75 ans, Alain de Benoist est le véritable ancêtre du « confusionnisme politique ». Penseur, philosophe et sociologue, il fonde dans les années 70 la Nouvelle Droite, courant de pensée également connu sous l’acronyme Grece (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne), destiné à diffuser les idées identitaires et nationalistes. Celui qui se sent proche de Jean-Claude Michéa, ennemi du libéralisme économique et culturel, tente de faire sauter les digues entre penseurs de tous bords via son magazine d’idées Eléments fondé en 1968. Le bimestriel y accueille des intellectuels de gauche et de droite en semant sur son passage la plus grande confusion intellectuelle.