Cette somme dont la perte est imputée au seul Kerviel signifie que la Société Générale n’est donc que « victime » dans cette affaire et que ni son fonctionnement ni son éthique ne sont miss en cause. Grâce à cette décision, la banque va notamment pouvoir inscrire la somme perdue au titre des « pertes exceptionnelles » et ainsi payer moins d’impôts....

...Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Les banques d’affaires vont pouvoir continuer, comme avant la crise, leur spéculation irresponsable, leurs investissements à hauts risques et autres pratiques périlleuses.

Il leur suffira, en cas de déconvenue trop voyante, de sacrifier l’un ou l’autre de leurs employés sur l’autel de la défense du système.