
« Ami, si tu tombes, un ami sort de l’ombre à ta place. » Ainsi chantaient les partisans de la Résistance à l’époque noire du nazisme dans les années 1940. Aujourd’hui ce sont les résistants écologistes qui se lèvent contre un autre totalitarisme. Et si l’un d’entre eux tombe, un autre aussi se lève et prend sa place.
(...)
C’est aussi un réseau dont les membres sont prêts à reprendre, pour les terminer, des enquêtes interrompues par la censure, souvent très violente, à l’égard de journalistes qui enquêtent sur l’environnement, la santé, les droits humains ou la corruption. Les quarante reporters internationaux de Forbidden stories ont ainsi enquêté pendant huit mois, en Inde, au Guatemala et en Tanzanie, pour finir le travail de journalistes empêchés de travailler, et le publier dans une trentaine de médias internationaux. Ils révèlent les méthodes violentes utilisées par des industriels sans foi ni loi, l’implication de politiciens qui servent leurs intérêts et celle des policiers à leurs ordres.
Le Guardian au Royaume-Uni, L’Expresso au Portugal ou la Süddeutsche Zeitung en Allemagne, Le Monde en France, font partie des 29 médias réunis pour l’opération « Green Blood » (« Sang vert »), quatre documentaires présentés le 1er mars sur France 5. Ils s’attaquent aux scandales environnementaux liés à l’industrie minière sur trois continents (...)