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Paris s’éveille
61 morts au large des côtes libyennes, victimes de la non assistance d’un porte-avions français ?
Article mis en ligne le 11 août 2011

Le Guardian rapporte que « le porte-avions français Le Charles-de-Gaulle aurait décidé de ne pas secourir un navire de migrants à la dérive au large de la Libye ». Il précise que « sur 72 personnes à bord, 61 sont mortes, faute d’assistance ». Parmi lesquelles, des femmes et des enfants. « Malgré les alertes des garde-côtes italiens et les contacts du bateau avec au moins un navire militaire de l’OTAN et un hélicoptère, aucun sauvetage n’a été tenté », ajoute le journal anglais. « Un hélicoptère serait venu dans la foulée survoler le bateau et aurait lancé des bouteilles d’eau et des paquets de biscuits. »

Le ministre répond que c’est complètement impossible, le Charles de Gaulle n’ayant jamais approché des côtes libyennes à moins de 180 kilomètres, alors que ce drame se serait produit à 110 km des côtes. Il ajoute que de nombreux journalistes à bord n’auraient pas manqué de rapporter des faits « aussi graves » s’ils s’étaient produits.

Il faudrait donc ouvrir une commission d’enquête pour savoir ce qui s’est passé

(...) L’information donnée par The Guardian est bien trop détaillée pour être aussi facilement écartée. Un deuxième député en aura fait état, dans une deuxième question écrite, à laquelle le ministre a répondu une deuxième fois.

On y apprend qu’après « avoir commencé à dériver, le 29 ou 30 mars l’embarcation serait passée à proximité d’un porte-avions, “si proche, disent les rescapés, qu’il était impossible de la rater”. » Et c’est « après enquête », que « le journal anglais affirme que c’était Le Charles-de-Gaulle ». Le Guardian rapporte que « selon les survivants, deux avions ont alors décollé du navire et volé lentement au-dessus du bateau tandis que les migrants se tenaient sur le pont, tenant à bout de bras les bébés affamés. Mais aucune aide n’est venue. Incapable de s’approcher plus près du porte-avions, l’embarcation a continué à dériver. À court de vivres, de carburant et sans possibilité d’appeler à l’aide, ils ont commencé à mourir un par un de soif et de faim ».(...) Wikio