L’Afrique du Sud demande jeudi à la plus haute juridiction de l’ONU d’enjoindre Israël de cesser son incursion à Rafah, une opération qu’elle a qualifiée de "génocidaire" menaçant la "survie même des Palestiniens" en tant que groupe. Suivez en direct la situation au Proche-Orient.
Des dizaines de milliers de civils ont continué de fuir mercredi la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, pilonnée par Israël et menacée d’une offensive terrestre d’envergure, le jour où les Palestiniens marquent l’anniversaire de la Nakba, la "Catastrophe" que fut pour eux la création d’Israël en 1948.
Le ministère de la Santé du Hamas a annoncé mercredi un nouveau bilan de 35 233 morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre.
L’Union européenne a exhorté Israël à "cesser immédiatement" son opération militaire à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, sous peine de "mettre à rude épreuve" sa relation avec l’UE. (...)
Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé mercredi que le mouvement islamiste était "là pour durer" et qu’il déciderait avec d’autres factions palestiniennes de la gouvernance à Gaza après la guerre avec Israël. (...)
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– Des centaines de milliers de Palestiniens fuient Rafah, catastrophe humanitaire évitée dit Netanyahu
Le Premier ministre israélien, Benjamain Netanyahu, a affirmé, mercredi 15 mai, que "la catastrophe humanitaire" a été évitée à Rafah, alors même que des centaines de milliers de Palestiniens fuient cette ville du sud de la bande de Gaza, pilonnée par Israël et sous la menace d’une offensive terrestre d’envergure.
Les bombardements et les combats meurtriers ne connaissent pas de répit dans le territoire côtier assiégé et ravagé par plus de sept mois de guerre, le jour où les Palestiniens commémorent la "Nakba" ou la "Catastrophe", en référence à leur exode forcé lors de la création d’Israël en 1948.
La population menacée de famine et plusieurs fois déplacée depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, est de nouveau sur les routes à la recherche d’un nouveau refuge, même si "il n’y a pas d’endroit sûr à Gaza", selon l’ONU. (...)