
Faut-il attendre un Fukushima à la centrale nucléaire du Blayais ?
Rassemblement vendredi 24 novembre à 9h00 à Bordeaux
devant le Conseil départemental de la Gironde à l’occasion de la
réunion de la Commission locale d’information nucléaire (CLIN)
(au croisement Cours du Maréchal Juin / rue du Corps Franc Pommiès)
Venez avec vos passoires en tous genres. Vous les porterez sur la tête en signe de dérision.
La presse révélait cet été que la cuve de l’EPR de Flamanville n’était pas aux normes, suite aux dysfonctionnements intervenus dans les forges du Creusot où elle a été construite. L’ASN (Agence de sécurité nucléaire) avait en effet constaté en avril 2015 une trop forte concentration en carbone dans l’acier utilisé (0,32 % pour une valeur maximale autorisée de 0,22%) ce qui réduit la capacité à résister à la propagation d’une fissure.
Cette information soulevait un sandale encore plus grave : depuis 1965, des milliers de pièces sorties des forges du Creusot étaient déficientes et bénéficiaient de certificats de sûreté falsifiés. Que dire de l’Autorité de sûreté nucléaire, présentée comme la plus compétente et la plus stricte du monde ? Soit elle n’a rien vu pendant toutes ces années, soit elle n’a rien dit ! Quant aux Commission locales d’information (CLI ou CLIN), elles continuent comme si de rien n’était à jouer le rôle qui leur est assigné : faire croire à la population que l’industrie nucléaire est « sous surveillance citoyenne ».
Rien ne bouge. (...)