
Alors que les chalutiers continuent d’opérer à quelques encablures des îles de Houat et Hoëdic, au sein d’une aire marine censée être protégée, bénéficiant du silence complice de la Préfecture de Bretagne, les associations BLOOM, Pleine Mer et Eau & Rivières de Bretagne déposent un recours devant le tribunal administratif de Rennes pour mettre fin à l’impunité des chalutiers qui opèrent au détriment de la biodiversité marine et des pêcheurs artisans de Houat et Hoëdic.
Les îles de Houat et Hoëdic et leurs abords abritent un patrimoine de biodiversité particulièrement remarquable. On peut y observer des bancs de maërl (une algue calcaire formant des récifs similaires à des coraux) qui constituent des zones riches en biodiversité marine.
Pour cette raison, le gouvernement a instauré en 2004 une aire marine protégée autour des deux îles de Houat et Hoëdic, et classé la zone comme site Natura 2000 au titre de deux directives européennes, la Directive Oiseaux et la Directive Habitats.
Mais contre toute attente, des chalutiers sont autorisés à venir aussi souvent qu’ils le souhaitent racler les fonds marins aux abords des îles, à quelques mètres de la rive. En effet, alors qu’une législation nationale interdit le chalutage dans la bande côtière des 3 milles nautiques, les chalutiers opérant autour des îles de Houat et Hoëdic bénéficient d’une dérogation datant de 1956 qui leur permet de saccager les écosystèmes locaux en toute légalité.Les îles de Houat et Hoëdic et leurs abords abritent un patrimoine de biodiversité particulièrement remarquable. On peut y observer des bancs de maërl (une algue calcaire formant des récifs similaires à des coraux) qui constituent des zones riches en biodiversité marine.
Pour cette raison, le gouvernement a instauré en 2004 une aire marine protégée autour des deux îles de Houat et Hoëdic, et classé la zone comme site Natura 2000 au titre de deux directives européennes, la Directive Oiseaux et la Directive Habitats.
Mais contre toute attente, des chalutiers sont autorisés à venir aussi souvent qu’ils le souhaitent racler les fonds marins aux abords des îles, à quelques mètres de la rive. En effet, alors qu’une législation nationale interdit le chalutage dans la bande côtière des 3 milles nautiques, les chalutiers opérant autour des îles de Houat et Hoëdic bénéficient d’une dérogation datant de 1956 qui leur permet de saccager les écosystèmes locaux en toute légalité. (...)
Mettre fin à l’impunité des chalutiers
Face au refus du préfet de région d’annuler une dérogation vieille de plus d’un demi-siècle afin de suivre les recommandations scientifiques, d’appliquer le plan d’action pour l’océan de la Commission européenne et de protéger efficacement des écosystèmes précieux et les derniers pêcheurs artisans des îles de Houat et Hoëdic, BLOOM, Eau & Rivières de Bretagne et Pleine Mer saisissent le tribunal administratif de Rennes pour obtenir in fine l’interdiction du chalutage dans la bande côtière des trois milles marins autour des deux îles. (...)