
« Éliminer Gaza » et « ne pas laisser âme qui vive là-bas »… Eyal Golan, chanteur pop de son état, doit se produire au Dôme de Paris le 20 mai prochain. Une prestation prévue dans le cadre d’un concert caritatif organisé pour récolter des fonds pour le Magen David Adom, l’équivalent de la Croix Rouge en Israël.
Ces propos, d’après le quotidien en ligne The Times of Israël, l’artiste israélien les avait tenus quelques jours après le 7 octobre 2023, avant de réitérer dans une interview accordée à une chaîne de télévision, à l’occasion d’un concert donné pour soutenir les soldats impliqué dans les massacres à Gaza.
Dans une publication sur son compte Instagram, publiée le 7 octobre 2023, jour de l’offensive des groupes armés palestiniens contre Israël, le chanteur appelait également à brûler Gaza.(...)
En France, de tels propos peuvent tomber sous le coup de la loi : l’article 211-2 du code pénal, en particulier, punit de sept ans d’emprisonnement et de 100 000 euros d’amende la provocation au génocide. Il prévoit même la réclusion criminelle à perpétuité si cette provocation a été suivie d’effet... Ce qui semble le cas ici. (...)