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Trop c’est trop : Le Premier ministre australien dénonce les poursuites judiciaires des États-Unis et du Royaume-Uni à l’encontre d’Assange
#Assange #libertedelapresse #USA #RoyaumeUni #Australie
Article mis en ligne le 17 février 2024

Anthony Albanese s’oppose aux tentatives d’extradition de l’Australien vers les États-Unis avant la décision de justice qui sera rendue la semaine prochaine.

Le Premier ministre australien Anthony Albanese a dénoncé les poursuites judiciaires menées depuis des années par les États-Unis et la Grande-Bretagne contre le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, avant qu’une décision de justice ne soit rendue la semaine prochaine sur son appel à l’extradition.

M. Albanese a déclaré jeudi que le pays dans son ensemble partageait le point de vue selon lequel "trop c’est trop". Julian Assange, 52 ans, est citoyen australien.

S’exprimant au parlement après avoir soutenu une motion demandant la fin des poursuites contre M. Assange afin qu’il puisse retourner auprès de sa famille en Australie, Mme Albanese a déclaré : "Cette affaire ne peut pas durer indéfiniment".

Les juges de la Haute Cour de Londres doivent se prononcer sur l’appel de M. Assange contre son extradition vers les États-Unis lors d’une audience qui se tiendra les 20 et 21 février.

Il a passé cinq ans dans la prison londonienne de haute sécurité de Belmarsh, luttant contre son extradition vers les États-Unis, où il est recherché pour des accusations criminelles concernant la divulgation de dossiers militaires confidentiels et de câbles diplomatiques en 2010. Washington affirme que la publication de ces documents a mis des vies en danger.

M. Assange a été arrêté après avoir passé sept ans dans l’ambassade de l’Équateur à Londres pour éviter l’extradition vers la Suède, où il a fait face à des accusations d’agression sexuelle, qui ont été abandonnées par la suite.

Sonia Gallego, de la chaîne Al Jazeera, a déclaré que les partisans de M. Assange craignaient qu’il ne soit mis derrière les barreaux pour le reste de sa vie.

"Ce qu’ils disent essentiellement, c’est qu’il s’agit de la dernière chance pour M. Assange d’obtenir une quelconque liberté", a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse organisée par les partisans de M. Assange.

Ils ont déclaré que ce serait une "chose terrible" pour la notion de liberté de la presse, a rapporté Mme Gallego, en substance, "établissant un précédent pour ceux qui ont été jugés en vertu de la loi sur l’espionnage pour être essentiellement des pions dans le système".