« Entre liberté d’expression et exigence de sécurité », comment réguler les réseaux sociaux ? C’est la question qui a guidé les échanges, ce 22 novembre au matin, organisés lors d’une Agora du FIC (le Forum InCyber, nouveau nom du Forum international de la cybersécurité).
Avec les travaux sur la loi Sécuriser et réguler le numérique (SREN), les émeutes qui ont suivi la mort de Nahel (17 ans), tué par un policier en début d’été, et leurs répercussions en ligne, ont participé à motiver l’organisation de cet événement.
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S’y ajoute désormais le pan numérique du conflit Israël - Hamas, qui illustre à sa manière les problématiques posées par la désinformation et la violence ambiante. Sans parler d’autres problématiques de fonds, comme la tendance de certains réseaux à emmener leurs utilisateurs vers des contenus susceptibles d’encourager les réflexions dépressives ou le suicide, comme l’illustrait encore un rapport d’Amnesty International sur TikTok au début du mois.
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Parmi les préoccupations principales des débats, donc : la désinformation, la violence ambiante de la société, notamment en ligne, mais aussi et surtout la viralité des éléments pré-cités. Une fausse information, après tout, circule six fois plus vite qu’une vraie, selon le travail d’une équipe du MIT. Et parmi les vecteurs de cette viralité, l’émotivité, notamment négative, joue un large rôle.
Réseaux sociaux, boucs émissaires ? (...)
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