Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Infomigrants
Six millions d’étrangers en situation régulière vivent en France, soit 8,8% de la population, selon l’Insee
#France #etrangers #immigration
Article mis en ligne le 12 octobre 2025
dernière modification le 9 octobre 2025

Six millions d’étrangers vivent en France, soit 8,8% de la population française en 2024, "une part inférieure à la moyenne de l’Union européenne", selon une étude de l’Insee publiée mardi 7 octobre. (...)

Les personnes étrangères résidant légalement en France, mais ne possédant pas la nationalité française, sont six millions, détaille un rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publié mardi 7 octobre. Une majorité d’entre elles – 5,1 millions – sont nées à l’étranger et 900 000, principalement des mineurs, sont nées en France.

Leur proportion de 8,8% dans la population vivant en France est inférieure à la moyenne européenne qui s’élève à 9,6%. Cette proportion est également inférieure à celle de l’Italie (8,9%), l’Espagne (13,4 %), la Belgique (13,8 %) et l’Allemagne (14,5 %), explique l’Insee, dont l’enquête repose sur des données de l’Agence européenne de la statistique (Eurostat).

L’agence place la France en 15e position sur 27, au classement des pays membres de l’UE qui comptent le plus d’étrangers. Les trois premiers sur la liste sont le Luxembourg, Malte et Chypre avec respectivement 47%, 28% et 24% de nationalités étrangères accueillies.

La France compte aussi moins d’étrangers extra-européens (...)

Plus de la moitié des étrangers ont la nationalité d’un pays africain (...)

Depuis la fin des années 2000, le nombre annuel d’acquisitions de la nationalité française, parmi les Européens, baisse significativement. La proportion est plus élevée pour les personnes originaires d’Afrique ou d’Asie. Ces ressortissants accèdent plus difficilement à la nationalité française depuis 2009. Plusieurs raisons à cela d’après l’Insee : des critères d’éligibilités qui se durcissent au niveau, par exemple, des exigences de maîtrise du français, ou de durée de résidence.

La dématérialisation des démarches ou l’obligation de renoncer à sa nationalité de naissance (pour les ressortissants chinois ou congolais, par exemple), freinent aussi les demandes de naturalisation.