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les Jours
Sarkozy, Tripoli pour être honnête
#Sarkozy #Libye #procesSarkozy
Article mis en ligne le 4 février 2025
dernière modification le 3 février 2025

Plus le procès avance et plus l’ancien Président se défausse et se présente en victime. De ses amis, des naïfs, des grands patrons, des chiraquiens…

Ce procès est une tragédie personnelle pour Nicolas Sarkozy, déjà en attente d’un bracelet à la cheville dans l’affaire Bismuth et qui découvre une réalité cruelle : le malheureux, pourtant expérimenté, a été trahi entre 2005 et 2006 par tout son entourage qui a fricoté avec le « boucher » du régime Kadhafi sans lui dire et s’est ensuite rempli les poches d’argent libyen en cachette…

Puis, après son élection comme président de la République en 2007, les grands industriels français l’ont trahi à leur tour. Oui, ils ont floué Sarkozy qui ne jurait que par les droits de l’homme et s’était opposé à la Realpolitik, signant de juteux contrats dont il n’a rien su et graissant la patte d’intermédiaires véreux à son insu.

Toutes ces arsouilles et en premier lieu Ziad Takieddine, que le chef de l’État ne connaissait bien sûr pas du tout et n’a même jamais rencontré (enfin, presque jamais), aujourd’hui l’accusent. L’homme d’affaires franco-libanais explique que l’argent a aussi profité à la campagne présidentielle de 2007. Des mensonges, évidemment, juste pour dévier le tir (...)

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 (France Bleu)
Procès de Nicolas Sarkozy : ce qu’il faut savoir sur l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007

Douze prévenus, dont l’ancien président Nicolas Sarkozy, doivent être jugés à partir de lundi devant le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007. On vous résume ce dossier.

Nicolas Sarkozy a-t-il accepté l’argent d’un richissime dictateur pour financer la campagne qui l’a porté au sommet de l’État ? L’ancien président de la République et 11 autres personnes sont jugées à partir de ce lundi à Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne en 2007. Le procès se tient jusqu’au 10 avril devant le tribunal correctionnel de Paris.

Les grandes lignes de l’affaire

Les premières accusations d’un financement de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy proviennent de Libye, peu avant la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi. Son fils, Saif al-IslamKadhafi, réclame dans une interview que Nicolas Sarkozy "rende l’argent au peuple libyen". (...)

us résume ce dossier.
Nicolas Sarkozy sera jugé jusqu’au 10 avril dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007.
Nicolas Sarkozy sera jugé jusqu’au 10 avril dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007. © AFP - Matthieu Mirville / DPPI

Nicolas Sarkozy a-t-il accepté l’argent d’un richissime dictateur pour financer la campagne qui l’a porté au sommet de l’État ? L’ancien président de la République et 11 autres personnes sont jugées à partir de ce lundi à Paris dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne en 2007. Le procès se tient jusqu’au 10 avril devant le tribunal correctionnel de Paris.
Les grandes lignes de l’affaire

Les premières accusations d’un financement de la campagne présidentielle 2007 de Nicolas Sarkozy proviennent de Libye, peu avant la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi. Son fils, Saif al-IslamKadhafi, réclame dans une interview que Nicolas Sarkozy "rende l’argent au peuple libyen".

En avril 2012, Mediapart publie une note affirmant que Tripoli, en 2006, a donné son accord pour un financement de 50 millions d’euros de la campagne de Nicolas Sarkozy. Quelques mois plus tard, en décembre, l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine affirme devant un juge détenir des preuves de ce financement libyen. Le 19 avril 2013, le parquet de Paris ouvre une information judiciaire contre X. Nicolas Sarkozy et les anciens ministres Claude Guéant, Brice Hortefeux et Éric Woerth sont mis en examen.

Revirement de situation le 11 novembre 2020 quand Ziad Takieddine, en fuite au Liban, dédouane dans la presse française l’ex-chef de l’État et accuse l’ancien juge d’instruction chargé du dossier, Serge Tournaire, d’avoir déformé ses propos. Mais, auditionné à Beyrouth par les juges français le 14 janvier 2021, il incrimine à nouveau l’ex-chef de l’État.

Une information judiciaire est ouverte en juin 2021 pour subornation de témoin et association de malfaiteurs concernant la rétractation temporaire de Takieddine. Une douzaine de personnes sont mises en cause à des degrés divers, dont Nicolas Sarkozy, Carla Bruni-Sarkozy et la reine de la presse people, Mimi Marchand.
Ce qui est reproché aux hommes clés de ce dossier

Parmi les prévenus figurent un ancien chef de l’État, trois ex-ministres de droite, des intermédiaires officieux et un ancien très proche de Mouammar Kadhafi, ancien dirigeant de la Libye. Les juges d’instruction avaient renvoyé 13 personnes devant la justice, mais parmi eux, l’avocat malaisien Sivajothi Rajendram est décédé. Ce sont donc 12 hommes qui seront jugés.

Voici ce qui est reproché aux hommes clés de ce dossier : (...)