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Savoir anima/OneVoice
Renards : dans les Hautes-Pyrénées, les massacrer à tout prix. Référé déposé.
#Chasse #reanrds #hautesPyrenees #biodiversite #oneVoice
Article mis en ligne le 16 août 2024
dernière modification le 13 août 2024

Au cœur de l’été, le préfet des Hautes-Pyrénées vient d’autoriser des battues administratives de renards, du 6 au 31 août 2024, dans les communes de Peyrouse et Saint-Pé-de-Bigorre. Sans doute pour satisfaire les chasseurs et leur offrir l’opportunité de tuer quand la chasse est fermée… Contre les goupils, c’est un acharnement sans fin. Ici, le préfet autorise expressément les chasseurs à les massacrer de toutes les manières qu’ils souhaiteront. One Voice attaque cet arrêté pour en sauver un maximum ! Audience le 19 août au tribunal de Pau.

Un carnage en cours dans les Hautes-Pyrénées

Alors que la chasse est fermée et que les animaux devraient pouvoir profiter de quelques semaines de répit avant que les chasseurs réinvestissent les forêts avec leurs quatre-quatre et leurs armes, les renards sont à nouveau pris pour cible, cette fois dans les Hautes-Pyrénées. Les accusant comme toujours de commettre des dégâts, le préfet vient d’autoriser une battue administrative à Peyrouse et Saint-Pé-de-Bigorre du 6 au 31 août.

Mais cette fois-ci, le représentant de l’Etat assume comme rarement l’acharnement contre ces animaux. Pourront ainsi être utilisés « tous les modes » y compris « ceux interdits classiquement à la chasse ». De quoi frémir, quand on connaît l’imagination des chasseurs pour tuer les animaux par les méthodes les plus cruelles, du déterrage aux pièges en tout genre.
La loi ? Un détail, quand il s’agit de harceler les renards

Chaque année, des centaines de milliers de renards sont tués en France. Et les quelques règles que la loi impose aux préfets pour autoriser des battues administratives sont régulièrement piétinées. Ici, le préfet se contente d’invoquer « les dégâts causés dans les basses-cours des particuliers ». Protéger ces espaces avec des clôtures, c’est sans doute bien trop compliqué !

Et le haut-fonctionnaire va plus loin : il confie aux lieutenants de louveterie le soin de déclencher les battues « s’ils estiment que les dégâts déclarés le justifient ». Ou quand l’Etat abandonne une fois encore sa mission et décide ni plus ni moins de la confier aux chasseurs eux-mêmes…

Nous porterons la voix de ces renards au tribunal administratif de Pau le 19 août 2024 à 9h00. En attendant, nous sollicitons l’aide du public à les soutenir en signant nos pétitions pour le retrait des renards de la liste des « espèces susceptibles d’occasionner des dégâts » et pour les onze points de réforme radicale de la chasse que nous appelons de nos vœux.