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Libération
Rassemblement antifasciste à Paris : « On est là pour montrer que Paris n’est pas à eux »
#fascisme #extremedroite #antifascisme
Article mis en ligne le 23 février 2025

Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées ce samedi 22 février place de la République, à Paris, pour dénoncer les violences de l’ultradroite, six jours après l’agression à l’arme blanche devant une association culturelle turque.

« Pas de quartier pour les fachos, pas de fachos dans nos quartiers ! » A Paris, place de la République ce samedi 22 février, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour faire front contre le fascisme. Ce rassemblement se tient six jours après l’agression à l’arme blanche d’un homme membre du collectif Young Struggle, qui se présente comme une « organisation de jeunesse socialiste », devant une association culturelle turque. Six membres de l’ultradroite ont été mis en examen. (...)

Retailleau sifflé

Dimanche dernier, vers 17h30, « une vingtaine de personnes » appartenant à la mouvance d’ultradroite, « cagoulées et munies de tessons de bouteille » selon la préfecture de police, avaient « pénétré dans la cour d’un immeuble où se situe une association culturelle de travailleurs immigrés de Turquie », dans le 10e arrondissement de Paris, et avaient « agressé une personne avant de prendre la fuite ».

Six jeunes hommes avaient été interpellés à la suite de cette agression et mis en examen, notamment pour violences volontaires aggravées. L’un d’entre eux, qui avait du sang sur ses vêtements et qui a reconnu sa participation, a été écroué.

« Partout l’extrême droite se répand, encouragée par les saluts nazis de Elon Musk et Steve Bannon », a déclaré face aux manifestants la cheffe des députés LFI, Mathilde Panot. « On est là car on a été attaqué, on est là pour montrer que Paris n’est pas à eux. On continuera la lutte antifasciste et révolutionnaire », a lancé au micro, juché sur une camionnette statique, un leader de Young Struggle, avant de faire siffler le nom du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qui avait renvoyé dos à dos extrême droite et extrême gauche après les faits.