Le rapport humain à la nature varie selon le lieu, l’époque, la classe sociale… À la croisée des sciences sociales et du reportage, cette série produite par La Houle Studio offre un dynamique défrichage du sujet.
Dans un petit jardin potager de Tours, une classe de maternelle observe le vivant qui pousse, rampe ou vrombit. Une petite fille a peur des mouches ; une autre reconnaît les feuilles d’un plant de menthe, semblable à celui qui croît chez ses parents. Dans quels espaces grandiront ces enfants, dont les petites voix aiguës ouvrent la série Sentinelles du vivant ? Auront-ils le soin de penser leur lieu de vie en fonction de la préservation des écosystèmes ? Pendant quatre ans, trois chercheuses ont exploré les tensions entre aménagement du territoire et préservation de la nature dans trois lieux fort différents : la métropole strasbourgeoise, les champs périurbains qui séparent Le Mans de sa banlieue, et les monts ardéchois.
« Les sciences sociales ont du mal à rencontrer les décideurs, les pédagogues et les citoyens, souligne Laure Cormier, coordinatrice du projet. Avec le podcast, nous voulions bénéficier d’un autre canal de médiation que la publication académique, tout en proposant une immersion sensible, en reportage, sur nos terrains de recherche. » C’est chose faite grâce au travail de la journaliste Louise Régent, et à l’accompagnement de Violette Voldoire, qui produit cette série via La Houle Studio – une structure adossée à l’association La Porte à côté. (...)
Les Sentinelles du vivant, https://shows.acast.com/les-sentinelles-du-vivant. 4 × 22 à 27 mn.