
Au total, 452 personnes sont arrivées aux îles Canaries samedi 8 mars, selon l’agence espagnole EFE. Les exilés, majoritairement originaires d’Afrique subsaharienne, se trouvaient à bord de sept embarcations.
Sur les sept bateaux qui sont arrivés sur les îles espagnoles, trois ont été secourus par les garde-côtes. Les secours ont porté assistance à une première embarcation qui transportait 52 hommes à environ 5 km de Grande Canarie. Puis, plus tard dans la journée, ils ont escorté un autre cayuco - nom donné aux pirogues utilisées pour la traversée - qui avait 56 personnes à son bord. (...)
Enfin, après un signalement de la Garde civile, une opération de secours pour un troisième bateau a eu lieu à environ 9 km de La Restinga, au sud d’El Hierro. Quatre-vingt-six occupants, tous d’origine subsaharienne, ont été sauvés.
Les quatre autres bateaux sont arrivés par leurs propres moyens. Ainsi, 38 migrants ont atteint la plage de Santiago, au sud de La Gomera. Dans les autres embarcations, il y avait 77 personnes (dont deux femmes et deux mineurs, dont un bébé), 70 personnes (dont deux femmes et plusieurs mineurs) et 73 personnes (61 hommes et 12 femmes), selon les données fournies à EFE par les secours maritimes. (...)
Ces arrivées interviennent quelques jours après une autre journée chargée pour les garde-côtes espagnols. Mercredi, 275 exilés sont arrivés aux Canaries à bord de cinq embarcations. Les sauveteurs ont débarqué 122 hommes d’origine subsaharienne qui se trouvaient à bord de deux canoës à El Hierro et Gran Canaria. Peu de temps avant, ils avaient déjà secouru d’autres embarcations qui transportaient respectivement 43, 79 et 34 occupants.
Accueil des mineurs saturé (...)
Depuis plus d’un an, les autorités tentent de parvenir à un accord pour que les mineurs restés sur les îles Canaries puissent être transférés vers d’autres territoires, mais aucun accord n’a été trouvé. "Il n’y a aucun précédent dans l’histoire ou un territoire a été abandonné comme le sont les îles Canaries", a tancé le président de la région, qui accuse le gouvernement de retarder "délibérément" le transfert des mineurs pour des raisons politiques. "Le gouvernement ne veut pas répartir les mineurs, il ne l’a pas voulu avant et il ne le veut pas non plus maintenant", a ajouté M. Clavijo.
Une rencontre est d’ailleurs prévue ce lundi entre Fernando Clavijo et la première vice-présidente du gouvernement et ministre des Finances, María Jesús Montero. L’objectif de cette réunion est de discuter du financement que l’État fournira au transfert des migrants mineurs des îles vers le reste des communautés.
"Il n’y a plus de ’saisons’ migratoires" (...)