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Basta !
« On en est à la trentième et rien n’a encore changé » : avec les leaders autochtones de la COP30
#COP30 #peuplesAutochtones
Article mis en ligne le 22 novembre 2025
dernière modification le 20 novembre 2025

À la COP de Belém, en pleine Amazonie, les luttes des peuples autochtones du Brésil sont plus visibles que jamais auparavant dans une conférence pour le climat. Portrait de représentants de ces communautés en lutte pour leurs terres et leur vie.

Cela devait être la COP des peuples autochtones, aux dires du gouvernement brésilien, qui organise la conférence climatique en pleine Amazonie. Numériquement, c’est le cas, avec 3000 personnes autochtones présentes à Belém et 800 accréditées pour assister aux négociations officielles. Mais la possibilité effective qu’elles pèsent dans les décisions reste à démontrer.

Au sein de la « zone bleue » du sommet, celle où tout se joue, les membres autochtones des délégations nationales ne participent pas directement aux négociations. Ils sont regroupés dans un organe créé pour observer les discussions et les commenter. Certains mots d’ordre lancés par les organisations autochtones, comme « La réponse, c’est nous », ou « Pas de décisions sur nous sans nous », affichent clairement leur volonté d’avoir réellement un mot à dire.
Le mécontentement s’est exprimé dès la première semaine du sommet. Mardi 11 novembre, deuxième jour de la COP, une manifestation menée par les peuples du territoire Tapajós, dans l’État brésilien du Pará, a tenté d’occuper la zone de négociation, allant jusqu’au corps à corps avec le service de sécurité. Vendredi 14 novembre, le peuple amazonien Munduruku a bloqué l’accès à la zone, demandant en urgence une réunion avec le président brésilien Lula.

Les organisations autochtones investissent également les autres espaces qui accompagnent le sommet climatique : la Cúpula dos Povos, sommet des peuples, qui a lieu en parallèle de la COP, et l’espace dédié aux ONG et aux entreprises.

Basta ! a rencontré plusieurs représentants des peuples d’Amazonie brésilienne pour connaître leurs parcours et leurs combats.

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