L’occupation du plus important chantier des JO à Paris, celui de l’Arena porte de la Chapelle, a démarré ce (17 octobre) pour soutenir des grévistes sans-papiers en lutte pour la régularisation et contre la loi Darmanin ! Contre le racisme, contre la loi Darmanin, on a toutes et tous un rôle à jouer, on ne recule plus !
Toutes et tous ensemble contre les racistes, toutes et tous ensemble pour l’égalité des droits !
La Marche des Solidarités appelle à soutenir les 33 piquets de grève organisés depuis ce matin par les travailleurs sans-papiers de la CGT pour exiger leur régularisation. (...)
D’où que l’on vienne, où que l’on soit né.e notre pays s’appelle Solidarité !
Notre pays doit se lever, se montrer et se battre.
#ContreDarmaninEtSonMonde
#PasDePapiersPasDeJO
#SolidaritéAntiraciste
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– (Challenges)
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Gaye Sarambounou extirpe de son portefeuille plusieurs cartes professionnelles du BTP. Toutes sous des noms différents, mais avec sa photo. "C’est comme ça que l’on peut entrer et travailler sur les chantiers. C’est le patron qui te la donne, il ne vérifie pas tes papiers, tu peux prendre ceux d’un autre", explique ce Malien de 43 ans arrivé en France il y a six ans dans un bateau de fortune via le Maroc et l’Espagne. Comme beaucoup de ses compatriotes clandestins. (...)
La majorité des grévistes travaillent sous le statut d’intérimaires pour des sous-traitants, "au bénéfice" de géants comme Véolia, Chronopost ou encore Bouygues. Quelques dizaines d’entre eux se sont introduits au siège d’une entreprise d’intérim à Saint-Denis, pour le compte de laquelle ils sont employés notamment sur les chantiers des Jeux olympiques et du Grand Paris. (...)
Au total, environ 500 personnes, essentiellement originaires d’Afrique, occupent 33 entreprises du bâtiment, de la logistique, du nettoyage ou encore de la distribution où ils sont employés, principalement à Paris et en Seine-Saint-Denis.
À quelques pas du Stade de France, 34 d’entre eux se sont introduits au siège d’une entreprise d’intérim à Saint-Denis, pour le compte de laquelle ils sont employés comme éboueurs ou ouvriers du bâtiment, notamment sur les chantiers des Jeux olympiques et du Grand Paris. Accompagnés par des militants syndicaux, ils ont déployé une banderole de la CGT et promis d’occuper les locaux jusqu’à leur "régularisation".(...)
La majorité des grévistes travaillent sous le statut d’intérimaires pour des sous-traitants, "au bénéfice" de géants comme Véolia, Chronopost ou encore Carrefour, ce qui "permet de masquer la surexploitation" de ces sans-papiers, a dénoncé dans un communiqué la CGT, qui soutient leur action. "Nous sommes en grève dans nos entreprises pour gagner notre régularisation et nos droits", assurent les intéressés dans ce texte.
"On veut faire bouger les choses", a pour sa part expliqué Mamadou Kébé, qui a obtenu sa régularisation après un an de grève entre octobre 2008 et 2009. "Ces travailleurs doivent pouvoir jouir des droits pour lesquels ils cotisent et payent des impôts", a jugé celui qui pilote désormais le collectif immigration de la CGT 93.(...)
En Île-de-France, les immigrés représentent "40 à 62% des travailleurs des branches de l’aide à domicile, du BTP, de l’hôtellerie-restauration, du nettoyage, de la sécurité et de l’agro-alimentaire", insiste le syndicat dans son communiqué.
Régularisations insuffisantes(...)