
« EMMANUEL MACRON, IL VA FAIRE TOUT NOIR CHEZ TOI ! »
Elles le chanterons ensemble à la manif du 13 Octobre.
Juste avant, voilà un grand entretien avec deux femmes poings levés contre soumission et résignation. De quoi faire des provisions pour les luttes qui arrivent
MONIQUE PINÇON-CHARLOT : Le méprisant de la République, (Textuel, 2023) (...)
C’est le premier livre de Monique sans Michel Pinçon, qui nous quitté le 26 septembre 2022. Mais c’est la suite de leur long travail sociologique sur les riches et les mécanismes sociaux qui portent au pouvoir ceux qui seront les plus aptes à servir leurs positions et leurs intérêts. Toujours dans un style accessible, un vrai « texte à l’appui ». (...)
SOPHIE BINET. Secrétaire géniale de la CGT depuis mars 2023.
Finis les gros bras moustachus, voilà Fifi Brindacier. La première femme à la tête de la CGT, depuis sa création en 1895. Mais sa qualité ne s’arrête pas là. Cette jeune femme calme et comme il faut est une redoutable débateuse. (...)
Et la révolution dans tout ça ? Et la lutte anticapitaliste ?
Elles ont une réponse au bout de tout ce boulot et tout cet engagement :
« IL Y A UNE LUCIDITÉ TOUJOURS PLUS IMPORTANTE DES POPULATIONS SUR L’IMPASSE DU CAPITALISME ». (...)
Lire aussi :
– (assawra)
Le Méprisant de la République
Le méprisant de la république
Monique Pinçon-Charlot
Un livre détonateur pour un diagnostique implacable.
Jamais dans la Ve République un président n’avait fait preuve d’autant d’arrogance à l’égard de celles et ceux « qui ne sont rien ». Ne nous y trompons pas : le mépris des gens ordinaires ostensiblement affiché par Emmanuel Macron n’est pas qu’un trait de caractère. Ce mépris doit être mis en regard de la violence d’une oligarchie qui accapare aujourd’hui tous les pouvoirs et toutes les richesses. Le dédain élyséen rend visible la violence des ultra-riches tout en occultant les logiques sociales qui sont au cœur du capitalisme. D’où la nécessité de poser un regard sociologique sur le mépris de classe, comme le fait ici Monique Pinçon-Charlot à travers une chronique de la lutte contre la réforme des retraites. (...)