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MENSONGES, CONFLIT D’INTÉRÊT ET ÉCOLE ULTRA-RÉAC : LA MINISTRE OUDÉA-CASTÉRA AU CŒUR D’UN SCANDALE
#ecolepublique #ecoleprivee
Article mis en ligne le 16 janvier 2024

Ce fut le feuilleton politique du weekend. Il commence vendredi, lors de la première sortie officielle d’Amélie Oudéa-Castéra, la ministre à la tête d’un super ministère couplant les Sports à l’Education Nationale. Interrogée sur la scolarisation de ses enfants dans le très prestigieux et problématique établissement privé Stanislas (qui prône la non mixité des genres, ou encore condamne l’homosexualité), elle répond aux journalistes avec plein de mépris.

(...) Une sortie qui a immédiatement indigné l’opinion publique et les syndicats d’enseignants. Ces derniers dénoncent une ministre qui reconnaît un problème de remplacements de professeurs dans l’Education Nationale tout en n’assumant pas que ce problème, aux yeux des syndicats, découle des politiques menées par Emmanuel Macron.

(...) Non, son fils Vincent n’a pas subi des “paquets d’heures pas remplacés” et n’aura en réalité passé que 6 mois de petite section de maternelle dans le public. Aïe. (...)

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 (France TV info)
Polémiques sur les propos d’Amélie Oudéa-Castéra : la ministre a eu un échange avec l’ancienne institutrice de son fils

La ministre de l’Education nationale a eu un échange avec l’ancienne institutrice de son fils, lundi soir. Elle se rendra, mardi, à l’école publique Littré à Paris, dans laquelle son aîné a été scolarisé quelques mois.

(...) Ce fut "un échange consensuel et apaisé", certifie l’entourage de la ministre. Les deux femmes ont tenté de rassembler leurs souvenirs. Elles se sont mutuellement excusées de s’être blessées, rapporte le cabinet d’Amélie Oudéa-Castéra, et se sont même promis de "continuer d’échanger sur la situation de l’école" publique. Si elle le souhaite, Florence sera reçue rue de Grenelle, indique un conseiller. "La ministre n’a pas menti. La maman s’appuie, 15 ans après, sur le souvenir et sur le ressenti que cette période lui a laissés", plaide désormais le ministère, reconnaissant à demi-mot que la ministre est allée trop vite.

Éteindre la polémique par tous les moyens (...)