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Les États-Unis déploient la défense antimissile balistique THAAD en Israël dans un contexte de tensions croissantes avec l’Iran
#israel #palestine #Hamas #Cisjordanie #Gaza #hezbollah #Liban #Yemen #Syrie #USA
Article mis en ligne le 14 octobre 2024
dernière modification le 13 octobre 2024

Craignant une attaque israélienne, Téhéran cherche le soutien des États du Golfe, dont certains promettent de ne pas autoriser Israël à utiliser leur espace aérien ; l’Iran avertit Washington qu’il ripostera immédiatement.

Les États-Unis vont immédiatement transférer le système de défense antimissile THAAD à Israël pour l’aider à intercepter les menaces potentielles de missiles balistiques en provenance de l’Iran, a appris Ynet samedi, alors que les tensions s’intensifient dans la région.

Cette décision fait suite à la demande d’Israël à Washington d’accroître sa puissance de projection en envoyant des moyens militaires supplémentaires dans la région et en fournissant une assistance en matière de systèmes de défense aérienne.

Pendant ce temps, Téhéran se prépare avec anxiété à une éventuelle riposte israélienne suite à son récent tir de missile sur Israël, selon CNN. L’Iran a entrepris des démarches diplomatiques urgentes auprès des pays de la région afin d’atténuer l’ampleur de la riposte attendue d’Israël et d’assurer éventuellement la protection de la capitale iranienne. L’inquiétude accrue de Téhéran provient de l’incertitude quant à la capacité des États-Unis à persuader Israël de ne pas cibler les infrastructures nucléaires ou pétrolières iraniennes essentielles. Depuis l’attaque iranienne, Washington n’a cessé de discuter avec Jérusalem, les responsables américains exhortant Israël à éviter de prendre pour cible des sites stratégiques en Iran, en particulier à l’approche de l’élection présidentielle américaine. Le président Joe Biden, lors de sa première conversation avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu depuis des semaines, a appelé à une réponse israélienne "proportionnelle".

Par ailleurs, les alliés des États-Unis dans le Golfe, notamment le Qatar, Bahreïn et les Émirats arabes unis, ont assuré à l’Iran et à Washington qu’ils ne permettraient pas à Israël d’utiliser leur espace aérien pour effectuer des frappes sur l’Iran. Bien que ces pays souhaitent éviter de s’impliquer dans le conflit, ils reconnaissent qu’une escalade pourrait avoir des répercussions sur l’ensemble de la région.

Malgré les discussions en cours, les responsables israéliens n’ont pas encore pris de décision définitive quant à l’opportunité de frapper l’Iran. Certains responsables américains ont exprimé des inquiétudes quant à la transparence d’Israël, des rapports suggérant qu’Israël n’a pas donné l’assurance qu’il s’abstiendrait d’attaquer les installations nucléaires ou pétrolières iraniennes. Washington ne pense pas que l’Iran cherche à déclencher une guerre totale avec Israël, malgré les récents tirs de missiles de Téhéran et la rhétorique de certains responsables. Le ministre iranien des affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré dans une interview accordée à Al Jazeera cette semaine que M. Netanyahou "est le seul à vouloir une guerre et à mettre le feu à la région pour rester au pouvoir". Malgré ces déclarations, un fonctionnaire américain a déclaré que Washington exhortait indirectement l’Iran à calibrer sa réponse si Israël lançait une attaque sur le sol iranien. Le Qatar a joué un rôle clé en tant que médiateur entre l’Iran et les autres parties tout au long du conflit.

Toutefois, les États-Unis reconnaissent l’incertitude qui entoure les prochaines actions de l’Iran. "Nous ne savons tout simplement pas ce que [l’Iran] va faire", a déclaré un responsable américain à CNN, notant que des voix importantes à Téhéran ont probablement des opinions divergentes sur l’opportunité et la manière de répondre à toute action israélienne potentielle. Un autre responsable de l’administration Biden a ajouté que la réaction de l’Iran "dépendra de l’ampleur et de la portée de l’action israélienne très attendue". Les pourparlers entre les États-Unis et l’Iran se sont poursuivis régulièrement depuis le tir de missile balistique de l’Iran sur Israël.

La menace de M. Gallant

Peu après l’appel entre M. Netanyahu, M. Biden et la vice-présidente américaine Kamala Harris, le ministre de la défense Yoav Gallant a déclaré que si le tir de missile de l’Iran était "agressif mais imprécis", la réponse d’Israël serait "létale, précise et surtout surprenante". Ils ne sauront pas ce qui les a frappés et ils en verront les résultats".

M. Gallant a fait ces remarques lors d’une visite à l’unité 9900 de Tsahal, une unité de renseignement visuel relevant de la direction du renseignement militaire, qui participe activement à la préparation des frappes au Liban et sur d’autres théâtres d’opérations.

M. Gallant a été informé des opérations récentes et à venir et a déclaré : "Grâce à vous, nous voyons tout le Moyen-Orient - l’Iran, le Liban, la Syrie, le Yémen, l’Irak et tout autre endroit sur lequel nous voulons nous concentrer". Avant son voyage aux États-Unis dans les prochains jours, l’approbation du voyage de M. Gallant était subordonnée à deux conditions fixées par M. Netanyahu, dont une conversation avec M. Biden, après des semaines de silence entre les deux dirigeants malgré l’escalade des tensions sur le front nord d’Israël. Ceci est considéré comme un signe des relations tendues entre Netanyahu et Biden.