
Les agriculteurs français et espagnols qui bloquent encore mardi matin les deux principaux points de passage transfrontaliers pour réclamer notamment une énergie moins chère, devraient bientôt lever le camp, selon l’un des organisateurs de la mobilisation.
(...) L’objectif affiché de cette opération, entamée lundi matin, était de "peser" sur la campagne des élections européennes, dont le scrutin a lieu le 9 juin en France, pour réclamer une énergie moins chère et le respect des clauses miroirs (qui supposent d’imposer aux agriculteurs de pays tiers les mêmes normes environnementales que celles prévues dans l’Union européenne).
La mobilisation d’agriculteurs des deux pays, phénomène rare, a été "historique", selon Jérôme Bayle.
"Ce ne sont pas du tout nos ennemis, on travaille main dans la main des deux côtés des Pyrénées", a-t-il expliqué.
Si l’action de lundi touche à sa fin, l’éleveur français assure toutefois avoir "prévenu" le gouvernement : "On attend des réponses positives à nos revendications avant fin octobre ou début novembre, ou l’Europe s’embrasera."
Côté espagnol, la mobilisation était conduite par des plateformes locales, pour la plupart nées ces derniers mois et organisées via des boucles Telegram. (...)