
Le syndicat SUD-PTT a lancé une procédure de danger grave et imminent en comité économique et social de La Poste ce lundi, suite à la découverte de colis piégé dans un bureau de poste ce week-end. Samedi dernier, l’un de ces colis a explosé dans la voiture d’un facteur à Saint-Aulaye (Dordogne). L’employé n’a pas été blessé. Deux autres colis piégés ont été neutralisés par les démineurs dans le bureau de poste de la commune, a révélé Ici Périgord. Les colis étaient destinés à trois personnalités connues, le député Manuel Bompard, la journaliste Estelle Denis et l’humoriste Elodie Poux.
La radio cite une source proche du dossier, qui évoque des engins à faible charge et sans danger vital, et penche avec une certaine légèreté pour l’hypothèse d’une « mauvaise blague ». Willy Delemme, responsable de SUD PTT en Aquitaine, s’est étonné auprès de Blast de « la minimisation à outrance » de ces faits.. (...)
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Dordogne : Ce que l’on sait sur les colis piégés qui visaient plusieurs personnalités
(...) Trois colis piégés de « faible détonation » destinés à des « célébrités » ont été retrouvés, sans faire de blessé, dans un bureau de Poste d’une petite commune de Dordogne, a-t-on appris samedi auprès d’une source proche du dossier confirmant une information d’Ici Périgord.
Le premier courrier a explosé, sans faire de blessé, samedi à la mi-journée dans la camionnette du facteur au niveau de La Roche-Chalais, un village situé à la frontière entre Dordogne, Gironde et Charente-Maritime. Les deux autres ont ensuite été rapidement identifiés puis désamorcés au même endroit par une équipe de déminage de la gendarmerie, toujours selon la même source.
Qui était visé ?
Le député Manuel Bompard, la journaliste et animatrice d’Estelle Denis et l’humoriste Élodie Poux étaient destinataires de ces colis. « Je n’ai rien contre recevoir des petits cadeaux, mais je préférerais des chocolats » a ironisé sur les réseaux sociaux l’humoriste. Qui s’interroge : « Pourquoi moi, un député et une journaliste ? » Manuel Bombard a indiqué à Ici Provence avoir déjà reçu par le passé des menaces « par mail, sur les réseaux sociaux ou par téléphone ».
Selon Le Parisien, les lettres auraient été envoyées à des adresses ne correspondant pas au domicile des trois victimes. Celle pour Manuel Bompard devait arriver à l’Assemblée nationale. (...)
Si ces colis n’étaient pas en mesure de causer de blessure mortelle, le matériel utilisé n’était pas non celui d’un amateur, précise Ici Périgord, qui indique qu’il s’agissait d’un dispositif technique sophistiqué. Une enquête a été ouverte par le parquet de Périgueux et confiée à la section de recherches de Bordeaux (...)