
Gardien de la paix à l’hôtel de police de Reims, le fonctionnaire a été reconnu coupable, ce mercredi soir, d’une série de faits commis à neuf mois d’intervalle sur deux étrangères en situation précaire : le vol de 250 €, des violences psychologiques et des attouchements. Arrêté à la barre et écroué, il va faire appel.
Ses protestations d’innocence n’ont pas convaincu le tribunal. Jugé ce mercredi 23 octobre pour « vol, violence, agression sexuelle, violation de domicile commis par personne dépositaire de l’autorité publique » (...)
condamné à quatre ans de prison, dont deux ans ferme avec mandat de dépôt à la barre, et à une interdiction définitive d’exercer.
Écroué le 3 septembre, puis remis en liberté seize jours plus tard par la cour d’appel, le fonctionnaire qui était affecté à police secours était déjà sous le coup d’un contrôle judiciaire lui interdisant d’exercer. Le tribunal l’a également condamné à indemniser les deux parties civiles et a ordonné son inscription au Fijais (fichier judiciaire des auteurs d’infractions sexuelles ou violentes). (...)
La première plaignante est une Kosovare venue le dénoncer au palais de justice, le 1er décembre 2023 (...)
Le 27 août 2024, alors que l’enquête confiée à l’antenne messine de l’IGPN est toujours en cours, une femme elle aussi originaire des pays de l’Est, de nationalité roumaine, se présente au commissariat pour dénoncer le comportement, la veille avenue Jean-Jaurès, d’un individu qu’elle pense être un faux policier. (...)
En arrêt maladie depuis sa remise en liberté, et déclaré coupable ce mercredi soir, Grégory Caron, 27 ans, s’expose désormais à une révocation, mais il pourrait d’abord s’agir d’une suspension à titre conservatoire car sa condamnation n’est pas définitive : dès le jugement rendu, son avocat a annoncé qu’il faisait appel.