
Le défenseur des baleines est toujours en détention provisoire, en attendant que la justice danoise se prononce sur la demande d’extradition du Japon.
(...) Lors de la conférence de presse, l’un des membres de l’équipe de défense de Paul Watson, l’avocat français François Zimeray, a estimé en visioconférence que les accusations portées contre Paul Watson n’étaient "que des prétextes" car il a "dénoncé le caractère illégal" de la pêche à la baleine japonaise et "fait perdre" aux Japonais "la face aux yeux du monde". Le militant "n’aura jamais de procès équitable" s’il est extradé, a accusé l’avocat, partageant sa conviction que "s’il est incarcéré au Japon, il n’en sortira pas vivant".
Les autorités japonaises se sont très peu exprimées sur l’affaire. En septembre, Hideki Tokoro, président de l’entreprise baleinière Kyodo Senpaku, avait déclaré à l’AFP que Paul Watson devait être jugé au Japon en raison des "actions terroristes" de son organisation.