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Marianne
Le médiateur de France Travail dénonce les aberrations administratives qui pénalisent les chômeurs
#FranceTravail #administraton #chomeurs
Article mis en ligne le 30 mars 2025
dernière modification le 28 mars 2025

Les changements incessants de réglementation de l’assurance chômage piègent les chômeurs. Pire, « ils produisent parfois des effets inverses aux bonnes intentions ! », alerte Jean-Louis Walter, le médiateur de France Travail, dans son rapport publié ce matin. Sus à la paperasse donc, à France Travail aussi !

Saisis en 2024 de 58 418 recours, un chiffre en hausse constante, les services de médiation de France Travail n’ont pas chômé. Selon le dernier rapport de leur médiateur Jean-Louis Walter, publié ce matin, 44 % de ces réclamations concernaient des contestations d’indemnisation, 23 % des radiations et des sanctions.

Les pièges... du contrat de sécurisation (...)

Les plus motivés qui optent pour un premier travail, puis en décrochent un plus attrayant avant six mois, se feront eux sucrer leur prime de reclassement. « Or les personnes ne comprennent pas qu’après avoir subi un licenciement économique, elles sont sanctionnées pour avoir repris un travail de courte durée, alors que la durée de ces contrats leur est imposée ! » (...)

L’embrouille du droit d’option (...)

certains d’entre eux ne peuvent même pas choisir : en effet, lorsque leur droit d’option, pour telle ou telle raison administrative interne à France Travail, leur est signifié plus d’un mois après leur inscription, il devient caduc !

Les chausse-trappes de la mise en inaptitude

Depuis 2021, les salariés licenciés pour inaptitude pâtissent eux, d’un calcul d’ARE catastrophique, lorsqu’ils enchaînent des arrêts maladie indemnisés par la sécu, puis des congés payés, avant de quitter leur employeur. (...)

nombre d’entre eux ignorent qu’à la fin de leur arrêt maladie, ils doivent se « réinscrire » dans les cinq jours à France Travail...

Des radiations erronées, mais incontestables

Avec France Travail, mieux vaut prendre les devants, et répondre fissa au moindre mail ou courrier. Car lorsqu’une agence radie un privé d’emploi, puis s’aperçoit au-delà d’un délai de 15 jours qu’elle a mal apprécié sa situation, elle ne peut corriger le tir ! Ce parce que ses ordinateurs ne le permettent pas. (...)