
Une étude récente révèle que le loup s’attaque principalement aux jeunes sangliers dans le Vaucluse, apportant une nouvelle dynamique à la régulation naturelle des populations en milieu méditerranéen.
Le loup, nouveau prédateur du sanglier en Vaucluse et en milieu méditerranéen
Le loup est présent dans le Vaucluse depuis environ 2010, mais une récente étude a révélé une information surprenante sur son régime alimentaire. Contrairement à ce que l’on pensait, le loup s’attaque principalement au sanglier, un animal robuste et habituellement difficile à chasser. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives sur la dynamique des espèces dans la région.
Une étude révélatrice en milieu méditerranéen
Jusqu’à présent, l’idée dominante était que le loup privilégiait des proies plus faciles, comme les moutons, les chevreuils ou les mouflons. Le sanglier, qui vit en groupe et dispose de défenses naturelles, semblait moins vulnérable. Cependant, une étude menée par la Société Française pour l’Étude et la Protection des Mammifères dans le massif de la Sainte-Victoire et les environs a remis en question cette hypothèse.
L’étude a utilisé un chien entraîné à collecter des crottes de loup. L’analyse des poils retrouvés dans ces crottes a montré que près de 90 % des proies consommées étaient des sangliers, majoritairement des jeunes d’un à deux ans, moins capables de se défendre. Ce phénomène suggère que le loup exerce une pression sur les populations de sangliers en ciblant les individus les plus vulnérables.
Le rôle du loup dans la régulation du sanglier
Le sanglier est une espèce abondante dans le Vaucluse et le Petit Luberon, parfois source de conflits avec les activités humaines. Jusqu’ici, sa régulation reposait essentiellement sur la chasse. L’arrivée du loup et sa prédation ciblée sur les jeunes sangliers apportent une nouvelle forme de régulation naturelle. (...)