
Depuis trois mois, des députés macronistes menés par Stéphanie Rist, ex-rapporteure de la réforme des retraites, consultent des économistes pour déterminer une seule et même position au sein du groupe. Des pistes seront présentées à l’ensemble de leurs collègues à partir du 6 mai
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La retraite par capitalisation n’est plus un gros mot. En tout cas, plus pour des forces politiques qui n’y étaient pas réceptives il y a de ça quelques années, comme le parti présidentiel. Une partie de la droite défend depuis longtemps ce système, jugé inégalitaire par certains, qui permet d’épargner pour sa propre retraite au lieu de financer la pension des aînés. Au tour aujourd’hui de Renaissance de s’y intéresser de près, avec des groupes de travail au sein du parti et à l’Assemblée nationale, en parallèle des discussions entre syndicats. (...)
Depuis trois mois, des députés macronistes menés par Stéphanie Rist, ex-rapporteure de la réforme des retraites, consultent des économistes pour déterminer une seule et même position au sein du groupe. Des pistes seront présentées à l’ensemble de leurs collègues à partir du 6 mai (...)
Reste à définir les contours de cette capitalisation qui pourrait venir en complément du système par répartition. Comment assurer la transition entre les deux systèmes sans sacrifier des générations ? À partir de quelle tranche d’âge ? Les macronistes ne veulent pas couper l’herbe sous le pied du conclave, faire de grandes annonces avant les syndicats. Ils veulent surtout être prêts, en cas d’accord, pour accompagner un éventuel texte qui arriverait dans la foulée au Parlement, mais aussi, pour préparer la campagne présidentielle de 2027. C’est le travail du parti Renaissance en parallèle, qui pourrait atterrir le mois prochain. Ses cadres réfléchissent même à l’appeler autrement. "Capitalisation fait peur aux gens, pourquoi pas "retraite par investissement", propose un cadre du parti. Travailler maintenant pour en faire un élément fort du programme du futur candidat et lui fournir "un dispositif clé en main". (...)
Lire aussi :
– (Libération)
Est-il vrai que Macron a rencontré le groupe BlackRock, spécialisé dans les fonds de pension (2019)
de nombreux internautes et le site Arrêt sur images pointent du doigt les proximités entre Emmanuel Macron, son gouvernement et BlackRock, « fonds extrêmement attentif aux opportunités des réformes du système des retraites en France ». Et de dénoncer une réforme qui aurait été dictée par le lobbying du géant américain. (...)
le palmipède (Le Canard Enchaïné) révélait que le 25 octobre 2017, l’Elysée avait reçu en grande pompe durant toute une journée (et non pas seulement durant un dîner comme évoqué dans la presse) « le gratin de la finance mondiale (...)
– (Révolution permanente)
Macron a bien rencontré BlackRock, mastodonte des fonds de pensions américains (2019)
Près de 7 000 milliards de dollars d’actifs, soit plus de deux fois le PIB de la France. Voilà ce qu’est BlackRock, mastodontes américains des fonds de pensions, que Macron, mais aussi Delevoye, ont rencontré. Une information Médiapart, confirmée par Libération.
Après les liens cachés de Jean-Paul Delevoye et le lobby des assurances, c’est une nouvelle casserole qui s’ajoute aux basques du gouvernement. A ceci près que, cette fois-ci, elle touche le grand manitou. En effet, Emmanuel Macron a rencontré le géant américain BlackRock.
Sauf que BlackRock n’est pas n’importe quel mastodonte. En effet, il s’agit ni plus ni moins que l’une des principales entreprises de fond de pension américain, qui lorgne de longue date sur le pécule que représente le marché français. (...)
Une nouvelle qui ne manque pas d’embarrasser le gouvernement, qui tente par tous les moyens de rassurer l’opinion publique au sujet de la réforme des retraites, balayant tout argument allant dans le sens qu’il s’agirait d’une réforme ouvrant la porte à des complémentaires retraites par capitalisation... Entre l’affaire Delevoye et cette rencontre Macron/BlackRock, cette ligne de défense vient de prendre deux uppercuts consécutifs, et met en lumière les réels desseins du gouvernement. (...)