Bandeau
mcInform@ctions
Travail de fourmi, effet papillon...
Descriptif du site
Ouest-France
La Marche pour la liberté dédiée à la cause sahraouie fait escale à Bressuire
#Saharaoccidental #FrontPolisario #Maroc #UE #CJUE
Article mis en ligne le 4 avril 2025
dernière modification le 2 avril 2025

La Marche pour la liberté fera étape à Bressuire (Deux-Sèvres) du 4 au 6 avril 2025. Cette marche, qui se tient entre Ivry-sur-Seine en région parisienne et Kénitra au Maroc, est organisée pour la libération des prisonniers politiques sahraouis.

Quand la géopolitique « s’invite » dans la capitale du Bocage… La Marche pour la liberté fera escale à Bressuire du vendredi 4 au dimanche 6 avril 2025. Cette marche est organisée " pour la libération des prisonniers politiques sahraouis et pour le droit de visite de Claude Mangin à son mari, Naâma Asfari, emprisonné à Kénitra au Maroc ". Claude Mangin milite pour la cause sahraouie depuis les années 1990. Elle est mariée à Naâma Asfari depuis 2003.

" À travers ce mariage, Claude découvre in situ les problématiques de l’occupation marocaine au Sahara occidental : Naâma est emprisonné à Smara en 2006, à Marrakech en 2008 et à Tiznit en 2009. […] En 2010, il rejoint le campement de protestation pacifique de Gdeim Izik dans le territoire occupé du Sahara occidental. Il est ensuite enlevé. […] Naâma est condamné à 30 ans de prison à la suite de deux procès illégaux en 2013 et 2017." (...)

Lire aussi :

 (Sahara presse service)
Lancement du départ de la marche pour la liberté des prisonniers politiques sahraouis

Ivry sur Seine, 30 mars 2025 (SPS) La ville française d’Ivry-sur-Seine a été le théâtre du lancement des activités de la "Marche pour la liberté", menée par Claude Mangin, épouse du prisonnier politique sahraoui Naâma Asfari, membre du groupe Gdeim Izik.

Depuis des années, les autorités d’occupation marocaines lui interdisent de rendre visite à son mari, dans le cadre de leurs politiques discriminatoires visant les Sahraouis et les militants étrangers.

La place devant la mairie d’Ivry-sur-Seine a ainsi accueilli une tribune de solidarité avec l’ensemble des prisonniers politiques sahraouis détenus dans les prisons marocaines.

Cet événement a marqué le lancement officiel du programme de la "Marche pour la liberté", en présence de Mohamed Ali Zerouali, représentant du Front Polisario, du maire d’Ivry-sur-Seine, Philippe Bouyssou, du député Jean-Paul Lecoq, de Régine Villemont, présidente de l’Association des Amis de la République Sahraouie, ainsi que de nombreux militants et membres de la coordination des associations sahraouies en France, venus exprimer leur soutien aux prisonniers politiques sahraouis. (...)

La "Marche pour la liberté" se poursuivra à travers plusieurs villes françaises et espagnoles, menée par Claude Mangin, afin de sensibiliser à la situation des prisonniers politiques sahraouis et de mobiliser un soutien international en leur faveur. Son périple prendra fin à Kénitra, où Naâma Asfari et d’autres prisonniers politiques sahraouis sont détenus dans la prison centrale. Cette marche constitue une première initiative de solidarité internationale de cette envergure en faveur des prisonniers politiques sahraouis, et pourrait marquer un tournant dans la dénonciation des crimes et des graves violations des droits humains perpétrés par l’occupation marocaine à l’encontre des civils sahraouis.(SPS)

 (Survie)
Marche pour la liberté : Le Maroc doit libérer les prisonniers politiques sahraouis retenus illégalement dans ses prisons

Du 30 mars au 2 juin 2025, une marche solidaire traverse la France et l’Espagne pour faire connaître la situation des prisonniers politiques sahraouis et tenter de se rendre jusqu’à la prison de Kénitra au Maroc, où nombre d’entre eux sont incarcérés. Survie s’associe à cette Marche. Une implication qui vise à dénoncer l’impérialisme français et le soutien diplomatique et commercial que la France apporte au Maroc.
Une marche pour appeler aussi au respect des droits

La position prise par le président Macron avec son soutien au régime marocain en reconnaissant la « Marocanité » du Sahara Occidental en octobre 2024 se fait au détriment du droit international. Selon l’ONU, ce territoire reste à décoloniser. Sous l’égide onusienne, un référendum d’autodétermination doit être organisé depuis 1991. La France avec d’autres, en reconnaissant de façon unilatérale la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental, en bloque le processus (cf. Billets d’Afrique n°340, mars 2024).

La Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) n’est d’ailleurs toujours pas dotée d’un mandat relatif aux droits de l’Homme, contrairement à toutes les autres missions identiques ce qui revient tout simplement à fermer les yeux sur les violations des droits de l’Homme car l’État français utilise son droit de veto.

Les politiques impérialistes menées par l’ État et les entreprises françaises ont permis de signer d’importants contrats et investissement 10 milliards d’euros en octobre 2024 suite à la visite d’Emmanuel Macron auprès du Roi Mohammed VI. Le Maroc reste également un client important pour l’achat d’armes françaises et l’Agence française de développement (AFD) va apporter un soutien important au Maroc à hauteur de 125 millions d’euros. Depuis 30 ans, le Maroc est le premier bénéficiaire des programmes de l’AFD, avec plus de 7 milliards d’euros d’investissement.

La Cour de Justice de l’Union européenne a prononcé l’illégalité de l’exploitation des richesses du Sahara Occidental sans que le peuple sahraoui ait donné son consentement. (...)

9 étapes en France, 9 étapes en Espagne et 2 étapes au Maroc que vous pouvez rejoindre pour participer aux événements proposés.
Au programme : rencontres–débats, projections, ateliers créatifs (fabrication d’objets de communication, atelier d’écriture et de dessins pour les prisonniers politiques…), etc.