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Huffington Post
La demande d’asile de Paul Watson ne peut pas encore être examinée par la France, voici pourquoi
#Danemark #Japon #SeaShepherd #baleines #PaulWatson #freePaulWatson #Fance
Article mis en ligne le 31 octobre 2024

Vouloir n’est pas pouvoir. Le fondateur de Sea Shepherd Paul Watson a demandé ce jeudi 24 octobre la nationalité française. Une requête qui s’ajoute à sa demande d’asile, formulée huit jours plus tôt au président de la République Emmanuel Macron, et qui n’a à ce jour pas reçu de réponse. La faute, selon plusieurs membres du gouvernement, à une question de droit

Côté politique, la demande d’asile du fondateur de Sea Shepherd a reçu le soutien de la France Insoumise, des Écologistes ainsi que du Parti socialiste, dans une tribune signée par une centaine d’élus socialistes et publiée sur Le HuffPost. La numéro 1 des Verts Marine Tondelier a même évoqué le sujet avec le Premier ministre Michel Barnier lors d’un entretien le 17 octobre pour lui demander de faire remonter le sujet jusqu’au président de la République. « Il s’est engagé à lui en parler et il avait le dossier bien en tête », a expliqué l’écologiste à la presse, après son rendez-vous.

Mais à ce stade, silence radio de l’Élysée qui, contacté par nos soins ce jeudi 24 octobre, n’a pas pour l’heure pas répondu. (...)

pour être examinée par les autorités françaises, une demande d’asile doit impérativement être formulée depuis le territoire français, a poursuivi la ministre sur franceinfo. Interrogé le 18 octobre sur France Inter, le ministre des Affaires Étrangères Jean-Noël Barrot avait déjà fait valoir cette règle, estimant que dans les conditions actuelles, il lui était « difficile de répondre » sur le cas du défenseur de la vie marine. (...)

Les personnes qui se trouvent à l’étranger, comme Paul Watson, peuvent néanmoins solliciter « un visa au titre de l’asile » mais cette demande doit être formulée auprès de « l’ambassade de France ou au consulat français le plus proche » indique l’Ofpra. Ce que ne peut pas faire Paul Watson, actuellement en prison.

Avant Paul Watson, une autre demande d’asile avait mis en lumière cette difficulté juridique : celle du fondateur de WikiLeaks Julian Assange. (...)

l’association Robin des lois avait saisi la justice française pour réclamer qu’Assange puisse solliciter l’asile. Cette demande avait été rejetée quelques mois plus tard, au motif que « la circonstance de sa privation de liberté ne permet pas de faire exception à la règle » qui exige « la présence de l’individu requérant sur le territoire national ou de l’Union Européenne ».

Un précédent pas forcément de bon augure pour Paul Watson, dont la détention au Groenland a été prolongée par décision de justice jusqu’au 13 novembre.