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La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah, retenue en Iran depuis 2019, de retour en France
#FaribaAdelkhah #Iran
Article mis en ligne le 20 octobre 2023
dernière modification le 19 octobre 2023

La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah est rentrée en France mardi après quatre ans de captivité en Iran, a annoncé mercredi son comité de soutien. Anthropologue réputée, directrice de recherche au Centre de recherches internationales de Sciences Po à Paris, Fariba Adelkhah avait été arrêtée en juin 2019 avec un autre chercheur français, son compagnon Roland Marchal, qui a lui été libéré en 2020.

"Depuis mardi, Fariba Adelkhah est enfin de retour en France. Elle a été accueillie à son arrivée à l’aéroport par Béatrice Hibou, présidente de son comité de soutien, et Mathias Vicherat, directeur de Sciences Po", a indiqué un communiqué de l’école.

"Après quatre ans et demi de privation de liberté, me voici de retour en France", a déclaré l’universitaire dans un communiqué de son comité de soutien, remerciant "du fond du cœur la diplomatie française" et tous ceux qui ont contribué à sa libération.

"Désormais, tout cela est derrière moi. Ce qui reste, ce sont tous ces gestes d’amitié et d’engagement, ces mobilisations de connus et d’inconnus (...). Et évidemment, ce que le comité de soutien a su faire au-delà de mon cas, et pendant plus de quatre ans, par fidélité au principe de la liberté scientifique."

Quatre Français restent détenus en Iran

Spécialiste du chiisme et de l’Iran post-révolutionnaire à Sciences Po, Fariba Adelkhah avait été arrêtée en 2019 puis condamnée en 2020 à cinq ans de prison pour atteinte à la sécurité nationale, ce que ses proches ont toujours farouchement nié.

Elle avait été libérée en février mais n’avait pas été autorisée à quitter le pays.

Quatre Français restent détenus en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris, arrêtés le 7 mai 2022, "lors d’un séjour touristique" selon leurs proches, Louis Arnaud, un voyageur 36 ans, ainsi qu’un autre Français dont l’identité n’a jamais été rendue publique. (...)