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L’ONS ne peut plus cibler les utilisateurs de WhatsApp avec le logiciel espion Pegasus
#Pegasus #WhatsApp #Meta #ONS
Article mis en ligne le 23 octobre 2025
dernière modification le 21 octobre 2025

Un juge fédéral a ordonné au fabricant de logiciels espions NSO de cesser d’utiliser son application Pegasus pour cibler ou infecter les utilisateurs de WhatsApp.La décision, rendue vendredi par Phyllis J. Hamilton du tribunal fédéral du district de Californie du Nord, accorde une injonction permanente demandée par le propriétaire de WhatsApp, Meta, dans une affaire qu’il a intentée contre NSO en 2019. Le procès alléguait que Meta avait surpris NSO en train d’essayer d’infecter subrepticement environ 1 400 téléphones portables - dont beaucoup appartenaient à des avocats, des journalistes, des militants des droits de l’homme, des dissidents politiques, des diplomates et des hauts fonctionnaires de gouvernements étrangers - avec Pegasus.

Dans le cadre de cette campagne, NSO a créé de faux comptes WhatsApp et a ciblé l’infrastructure Meta. L’action en justice visait à obtenir des dommages-intérêts et une injonction contre cette pratique.Créer un précédent.

Le jugement de vendredi a ordonné à NSO de cesser définitivement de cibler les utilisateurs de WhatsApp, de tenter d’infecter leurs appareils ou d’intercepter les messages WhatsApp, qui sont cryptés de bout en bout à l’aide du protocole open source Signal. M. Hamilton a également ordonné à l’INS de supprimer toutes les données qu’il a obtenues en ciblant les utilisateurs de WhatsApp.

NSO avait fait valoir qu’une telle décision l’obligerait à cesser ses activités, Pegasus étant son "produit phare". Hamilton a jugé que le préjudice causé par Pegasus à Meta l’emportait sur toute autre considération de ce type : "De l’avis de la Cour, toute entreprise qui traite des informations personnelles d’utilisateurs et qui investit des ressources dans des moyens de chiffrer ces informations personnelles subit un préjudice du fait de l’accès non autorisé à ces informations personnelles - et il ne s’agit pas seulement d’un préjudice de réputation, mais aussi d’un préjudice commercial", a écrit M. Hamilton. "Essentiellement, une partie de ce que les entreprises telles que Whatsapp ’vendent’ est la confidentialité des informations, et tout accès non autorisé constitue une interférence avec cette vente. Le comportement des défendeurs va à l’encontre de l’un des objectifs du service offert par les plaignants, ce qui constitue un préjudice direct".

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 (Génération-NT)
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Au terme d’une bataille judiciaire de six ans, le fabricant du logiciel espion Pegasus se voit interdit d’accès à WhatsApp. NSO Group échappe toutefois à une sanction financière colossale qui aurait pu le mettre hors d’état de nuire.

La juge Hamilton a estimé cette mesure " nécessaire pour prévenir de futures violations ", notamment en raison de la nature indétectable de la technologie. La décision ordonne également à la société israélienne de supprimer et détruire tout code lié aux plateformes de Meta.

Cependant, le jugement précise que l’injonction ne s’applique pas directement aux clients souverains étrangers de NSO qui assure ne vendre ses outils qu’à des gouvernements vérifiés. (...)

Le jury avait initialement accordé près de 167 millions de dollars de dommages-intérêts à Meta. La juge Hamilton a ramené ce montant à 4 millions de dollars, estimant que le comportement de NSO, bien qu’illégal, n’atteignait pas le standard requis pour justifier une telle somme.

Elle a expliqué qu’il " n’y a tout simplement pas encore eu assez de cas de surveillance électronique illégale à l’ère du smartphone " pour établir un consensus sociétal clair sur la gravité de tels actes, ouvrant la porte à une potentielle réévaluation à l’avenir. (...)