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Journalistes victimes du conflit entre Israël et Gaza
#Israel #Hamas #Palestine #Gaza #journalistes
Article mis en ligne le 2 novembre 2023
dernière modification le 1er novembre 2023

Le conflit Israël-Gaza a fait payer un lourd tribut aux journalistes depuis que le Hamas a lancé son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre et qu’Israël a déclaré la guerre au groupe palestinien militant, en lançant des frappes sur la bande de Gaza sous blocus.

Le CPJ enquête sur tous les rapports faisant état de journalistes tués, blessés, détenus ou disparus au cours de la guerre, y compris ceux qui ont été blessés lorsque les hostilités se sont étendues au Liban voisin. Au 31 octobre, les enquêtes préliminaires du CPJ montraient qu’au moins 31 journalistes et travailleurs des médias faisaient partie des plus de 9 000 personnes tuées dans les deux camps depuis le début de la guerre le 7 octobre.

Les Forces de défense israéliennes (FDI) ont déclaré aux agences de presse Reuters et Agence France Presse qu’elles ne pouvaient pas garantir la sécurité de leurs journalistes opérant dans la bande de Gaza, après qu’elles aient demandé l’assurance que leurs journalistes ne seraient pas visés par les frappes israéliennes, a rapporté Reuters le 27 octobre.

"L’armée israélienne cible toutes les activités militaires du Hamas dans l’ensemble de la bande de Gaza", indique la lettre de l’armée israélienne, ajoutant que le Hamas place délibérément ses opérations militaires "à proximité des journalistes et des civils [...] nous ne pouvons pas garantir la sécurité de vos employés et nous vous demandons instamment de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer leur sécurité".

Les journalistes de Gaza sont confrontés à des risques particulièrement élevés alors qu’ils tentent de couvrir le conflit face à l’assaut terrestre israélien sur la ville de Gaza, aux frappes aériennes israéliennes dévastatrices, aux communications interrompues et aux pannes d’électricité de grande ampleur.

Au 31 octobre :

  • 31 journalistes ont été confirmés morts : 26 Palestiniens, 4 Israéliens et 1 Libanais.
  • 8 journalistes ont été blessés.
  • 9 journalistes sont portés disparus ou détenus.
  • Poursuite des attaques, des arrestations, des menaces, de la censure et des assassinats de membres de la famille.

Le CPJ enquête également sur de nombreux rapports non confirmés faisant état d’autres journalistes tués, disparus, détenus, blessés ou menacés, ainsi que de dommages causés aux bureaux des médias et aux domiciles des journalistes.

"Le CPJ insiste sur le fait que les journalistes sont des civils qui font un travail important en temps de crise et qu’ils ne doivent pas être pris pour cible par les parties belligérantes", a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme du CPJ pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. "Les journalistes de toute la région font de grands sacrifices pour couvrir ce conflit déchirant. Ceux de Gaza, en particulier, ont payé et continuent de payer un tribut sans précédent et sont confrontés à des menaces exponentielles. Nombre d’entre eux ont perdu des collègues, des familles et des installations médiatiques, et ont fui en quête de sécurité alors qu’il n’y a pas de refuge ou d’issue.

La liste publiée ici comprend des noms basés sur des informations obtenues auprès des sources du CPJ dans la région et des rapports des médias. Elle comprend tous les journalistes* impliqués dans des activités de collecte d’informations. Il n’est pas certain que tous ces journalistes couvraient le conflit au moment de leur mort, mais le CPJ les a inclus dans notre décompte au fur et à mesure que nous enquêtons sur leurs circonstances. La liste est régulièrement mise à jour.

Journalistes déclarés tués, disparus, blessés ou détenus : (...)