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Joe Biden déclare qu’il "envisage" de mettre fin aux poursuites contre Julian Assange
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Article mis en ligne le 12 avril 2024

Le président Biden a déclaré mercredi que son administration réfléchissait à l’opportunité de mettre fin aux poursuites engagées contre Julian Assange, le fondateur controversé de WikiLeaks qui fait l’objet de poursuites pénales pour avoir publié des milliers de dossiers militaires et de câbles diplomatiques américains confidentiels.

L’Australie a fait pression sur les États-Unis pour qu’ils mettent fin aux poursuites et, ces derniers mois, a intensifié la pression sur Washington et Londres pour que le citoyen australien soit renvoyé dans son pays d’origine.

"Nous y réfléchissons", a déclaré M. Biden aux journalistes de la Maison Blanche lorsqu’il a été interrogé sur la demande de l’Australie.

Le Wall Street Journal a rapporté le mois dernier que le ministère de la justice cherchait à mettre un terme à ce qui a été une bataille judiciaire extraordinairement longue contre M. Assange, qui a commencé en 2010, après qu’il a publié des milliers de documents classifiés liés aux guerres d’Afghanistan et d’Irak.

M. Assange est incarcéré dans une prison londonienne depuis 2019 après que des procureurs américains, sous l’administration Trump, ont porté des accusations d’espionnage contre lui. Il a ensuite lancé une bataille juridique de longue haleine contre le gouvernement britannique pour éviter d’être extradé vers les États-Unis.

Son équipe juridique et des représentants du ministère de la Justice ont récemment entamé des discussions sur un éventuel accord de plaidoyer pour mettre fin au drame, a rapporté le Journal. M. Assange a déjà passé cinq ans derrière les barreaux et il semble peu probable qu’il purge une peine de prison beaucoup plus longue s’il était condamné aux États-Unis.

Barry Pollack, l’un des avocats de M. Assange, a déclaré publiquement qu’il n’était pas certain que son client accepte l’accord.

La plus haute juridiction britannique examine actuellement la possibilité d’accorder à M. Assange le droit de faire appel de son extradition vers les États-Unis. Si la cour bloque son appel, le ministère de la justice disposera de 28 jours pour l’amener à comparaître devant un tribunal.

M. Assange doit répondre de 18 chefs d’accusation pour conspiration en vue de divulguer des informations classifiées et de pirater un ordinateur militaire en relation avec les publications de WikiLeaks, tous ces chefs d’accusation relevant d’une loi américaine sur l’espionnage.

Ses avocats affirment qu’il est un journaliste qui a publié des informations qui lui ont été communiquées et qu’il ne devrait pas être puni car ses actions sont protégées par le premier amendement.

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France : Interdiction de manifester pour les soutiens à Julian Assange le jour anniversaire des 5 ans de l’arrestation du journaliste

Ce jeudi 11 avril 2024, il y a cinq ans, jour pour jour le journaliste et fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, était arrêté par les autorités britanniques à l’ambassade Equatorienne, à Londres, après avoir été déchu de sa nationalité équatorienne. Pour commémorer ce triste anniversaire, le comité français de soutien au journaliste australien avait organisé un évènement où tous les membres pouvaient se prendre en photo devant l’ambassade d’Angleterre à Paris (rue du Faubourg Saint-Honoré), un signe en soutien à celui qui a révélé entre autres, des crimes de guerres commis par les Etats-Unis.

Sur place, déçus, les manifestants se sont vu interdire le simple selfie devant l’ambassade, au risque, d’après la police de quelques heures de garde à vue rien que pour le fait d’exprimer leur soutien. (...)