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Intrusion, insultes, menaces : l’Arcom prise pour cible avant l’arrêt de C8
#extremedroite #Arcom #C8
Article mis en ligne le 28 février 2025
dernière modification le 26 février 2025

Le régulateur des médias a vu se multiplier les attaques suite au non-renouvellement de la fréquence de C8. Des journalistes de Frontières se sont introduits dans les locaux de l’Arcom fin janvier, une plainte a été déposée.

A quelques jours de l’arrêt de la diffusion de C8 sur la TNT, ce 28 février, le gendarme des médias, l’Arcom, voit les attaques à son encontre se multiplier. « Il y a eu la phase de menaces de personnes qui ne voulaient pas qu’on renouvelle C8 et CNews, rembobine un membre de l’Arcom. Désormais nous recevons régulièrement des menaces de mort sur nos boîtes mails de gens qui sont énervés par l’arrêt de C8. » Parfois les menaces prennent aussi la forme de lettres manuscrites. Les agents de l’institution ont désormais la crainte du passage à l’acte d’un déséquilibré influencé par le tumulte qui a suivi la décision d’arrêter C8 et qui est venu nourrir un climat de défiance envers le régulateur.

La tension est montée d’un cran le mercredi 29 janvier dernier. Deux personnes réussissent à entrer dans le nouveau siège de l’Arcom dans le XIIe arrondissement de Paris (...)

L’Arcom a porté plainte dans la foulée. (...)

Un chroniqueur d’Europe 1 s’en prend à l’Arcom

Quelques jours plus tôt, c’est la radio Europe 1, du groupe média de Vincent Bolloré (JDD, CNews) sur lequel officie Hanouna, qui avait tenté de mettre en cause l’Arcom. Le chroniqueur politique Jules Torres a raconté une anecdote a priori troublante : il aurait entendu des membres de l’Arcom se réjouir de la fin de C8 dans un restaurant du XVe arrondissement en début d’année. Une histoire qui semble peu crédible puisque le régulateur a déménagé depuis ; le lieu évoqué semble fantaisiste, aussi bien que la tenue de tels propos en public. (...)