
Italie. L’insoumission.fr et Informations Ouvrières s’associent pour proposer à leurs lecteurs des contenus sur les résistances et les luttes en cours aux quatre coins du pays. À retrouver sur tous les réseaux de l’Insoumission et d’Informations ouvrières. Près d’un million de manifestants ont répondu à l’appel de grève générale lancé par l’Unione Sindacale di Base […]
Près d’un million de manifestants ont répondu à l’appel de grève générale lancé par l’Unione Sindacale di Base (USB) lundi 22 septembre avec les dockers de Gênes, dont l’un des leurs, José Nivoi est actuellement embarqué sur la Global sumud Flottilla. Un appel à tout bloquer (« Blocchiamo tutto ») pour soutenir la flottille, exiger la fin du génocide à Gaza et pointer la complicité de la Première ministre d’extrême droite du pays, Giorgia Meloni, nostalgique de Mussolini.
Italie – « Les manifestants ont traversé les voitures bloquées dans les embouteillages, recevant des applaudissements d’approbation de la part des automobilistes romains. » (...)
« Nous lèverons l’ancre plus tranquilles parce que nous savons que l’équipage à terre défendra à n’importe quel prix la Global Summud Flotilla et le peuple palestinien », avait déclaré José Nivoi juste avant son départ. Toute la journée du 22 septembre, des actions et des manifestations ont eu lieu dans 76 lieux dans toute « du Val d’Aoste à la Sicile » (USB) : le port de Gênes, Livourne et Marghera près de Venise ont été bloqués par des milliers de manifestants tout comme la gare centrale de Naples, envahie par des milliers de manifestants ou encore le périphérique de Rome.
Amnesty International
Pétition Génocide à Gaza : la France doit mettre fin à l’impunité d’Israël
« Les manifestants ont traversé les voitures bloquées dans les embouteillages, recevant des applaudissements d’approbation de la part des automobilistes romains » (Corriere della sera). À Rome toujours, de nombreux bus ne circulaient pas et le service du métro était perturbé (AFP). (...)
Une mobilisation jeune et hors des cadres habituels
Potere al popolo, organisation politique signataire de l’appel contre la guerre et qui sera présente au meeting internal contre la guerre du 5 octobre, était pleinement engagée dans l’organisation de cette mobilisation : « Nous ne nous reposerons pas tant que notre gouvernement continuera à être complice d’Israël, tant que tous les accords économiques et militaires ne seront pas résiliés, tant que le génocide ne cessera pas, tant que la Palestine ne sera pas libre ».
Une grève et une mobilisation large et très jeune qui a largement échappé aux cadres et aux structures traditionnelles, notamment syndicales comme le note ce correspondant de L’Opinion en Italie (...)
Le journal indépendant Il Fatto quotidiano insiste sur cette caractéristique du 22 septembre : « Il y a un fait politique qui concerne la gauche : l’absence de la CGIL (et des partis d’opposition), non pas de leurs sympathisants, venus en masse, mais des cadres, des dirigeants et des visages connus. Aujourd’hui, sur la place, il y avait au contraire ceux qui manifestaient dès la première heure, ceux qui criaient leur indignation alors que tous les autres fermaient les yeux sur les attaques contre les hôpitaux, les massacres d’enfants et l’enfer quotidien déclenché par les forces israéliennes (IDF) contre les civils palestiniens. »