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Gel de subventions | Harvard poursuit l’administration Trump en justice
#USA #Trump #Musk #universites #Harvard
Article mis en ligne le 23 avril 2025
dernière modification le 22 avril 2025

Harvard a attaqué lundi l’administration de Donald Trump en justice contre le gel de subventions fédérales destinées à l’université américaine, nouvelle étape dans le bras de fer entre l’institution et la Maison-Blanche.

Le gouvernement de Donald Trump s’attaque depuis plusieurs semaines aux universités prestigieuses du pays, qu’il accuse d’avoir laissé prospérer l’antisémitisme pendant les mouvements étudiants contre la guerre à Gaza, ce qu’elles réfutent.

Parmi ses cibles, l’université Harvard, l’une des mieux classées de la planète, a vu 2,2 milliards de dollars de subventions fédérales gelés après avoir rejeté des exigences du gouvernement américain la semaine dernière.

Donald Trump menace d’aller encore plus loin en supprimant l’exemption d’impôts accordée à Harvard, qu’il a accusée de propager « haine et imbécilité ».

En réponse, l’université implantée près de Boston (nord-est) a porté plainte devant un tribunal fédéral du Massachusetts. (...)

« Les actes du gouvernement empiètent non seulement sur le premier amendement (de la constitution qui garantit la liberté d’expression, NDLR) mais aussi les lois et réglementations fédérales », peut-on lire dans ce document, qui qualifie la décision gouvernementale « d’arbitraire ».
« Réformes structurelles »

Harvard est critiquée par des conservateurs qui ciblent les universités américaines qu’ils considèrent trop à gauche. Des attaques qui ont redoublé au printemps 2024 lors des mobilisations étudiantes propalestiniennes contre la guerre menée par Israël à Gaza.

Les élus républicains ont par ailleurs annoncé avoir lancé une enquête sur Harvard au Congrès, l’accusant de violer les lois sur l’égalité.

L’administration de Donald Trump a également menacé d’interdire l’accueil d’étudiants étrangers, si elle n’acceptait pas de se soumettre à un contrôle en matière d’admissions, d’embauche et d’orientation politique. (...)

La position de Harvard a été saluée par de nombreux professeurs et étudiants comme un rare signe de résistance, alors que l’université new-yorkaise de Columbia a accepté, elle, d’engager des réformes sous la pression de l’administration républicaine.