
(...) Comme l’indique notre titre d’article, le constat est sans appel. Le PCF en 2024 ose ni plus ni moins réutiliser le fameux « bon sens » d’un certain Pierre Poujade. C’est grave c’est très grave.
Fabien Roussel nous avait déjà habitués à lécher les bottes de Macron comme de Pécresse, en faisant pour eux le sale boulot, en participant généreusement au Mélenchon-bashing, mais là, cela tombe encore plus bas.
Oui, plus bas que ses propos pro-nucléaire (on y reviendra plus bas), pro chasse, pro passe vaccinal pendant l’épidémie Covid, autant dire comme la droite bien beauf mais avec l’illusion de « faire peuple ».
Le comble, c’est que l’Humanité brocardait – à raison – celles et ceux qui utilisaient cette expression populiste pitoyable :
« Dans le spectre de la droite – des libéraux aux populistes d’extrême droite –, tout le monde se rêve en porte-parole du « bon sens » populaire. Une façon de nier le débat contradictoire en faisant croire que la solution s’impose toujours d’elle-même. »
Et oui, ce langage, il a été repris par les pires ennemis historiques de la gauche : de Le Pen à Macron en passant par Giscard et Fillon. C’est dire.
Un Jean-Marie Le Pen qui faisait d’ailleurs partie des députés Poujadistes élus en 1956.
Le monde est petit… (...)