
Le samedi 23 novembre, des dizaines de milliers de femmes (dont des Kurdes) et des hommes ont défilé à Paris avec des pancartes dénonçant les violences sexistes et sexuelles, classement sans suite des affaires de viols, précarité féminine, mariage d’enfants, excision, les guerres, l’exploitation des femmes migrantes… lors de la manifestation féministe à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes du 25 novembre.
Des manifestations similaires ont eu lieu à travers toute l’Europe, tandis que à des milliers de kilomètres de là, au Kurdistan colonisé par la Turquie, le gouverneur de la province kurde de Diyarbakır (Amed) a interdit le slogan « Jin, jyan, azadi » (femme, vie, liberté) lors de la marche féministe de ce soir organisée à Sur dans le cadre de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes du 25 novembre.
Des policiers présents sur les lieux de la manifestation ont averti les femmes disant que le slogan « Jin, jiyan, azadi » était une « propagande d’une organisation terroriste ».
Lors de la manifestation féministe, la police a tenté d’empêcher les femmes de crier le slogan « Jin, jiyan, azadi* », en prétendant qu’il s’agissait d’une « terminologie organisationnelle [PKK] ».
Et voici quelques images du défilé parisien d’hier (...)