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France24/AFP
États-Unis - Venezuela : Donald Trump affirme qu’il "n’exclut pas" une guerre
#USA #Trump #Venezuela #Maduro
Article mis en ligne le 20 décembre 2025

Trois jours après avoir décrété un blocus maritime visant les pétroliers vénézuéliens sous sanctions, le président américain Donald Trump assure qu’il "n’exclut pas" une guerre contre le Venezuela. De son côté, son secrétaire d’État, Marco Rubio, a jugé "intolérable" le statu quo entre Washington et Caracas.

La président américain Donald Trump n’a pas écarté la possibilité d’une guerre contre le Venezuela lors d’une interview diffusée vendredi 19 décembre, au moment où les États-Unis accentuent leur pression sur Caracas avec un blocus pétrolier imposé mardi.

Le secrétaire d’État américain, Marco Rubio, s’est lui aussi exprimé sur le sujet plus tôt vendredi lors d’une conférence de presse, affirmant que "rien n’empêcherait" Washington de mettre en place son blocus pétrolier contre le Venezuela. "Le statu quo actuel avec le régime vénézuélien est intolérable pour les États-Unis", a-t-il ajouté.

En revanche, il a assuré n’être "pas inquiet" du soutien de Moscou à Caracas.

Donald Trump accuse le président vénézuélien Nicolas Maduro, l’une de ses bêtes noires, d’être à la tête d’un réseau de trafic de drogue, ce que l’intéressé dément. (...)

Plus de 100 morts dans les frappes américaines

Le président américain a annoncé en début de semaine un "blocus total" sur les pétroliers sous sanctions se rendant ou partant du Venezuela.

Il a déclaré lors de l’interview que d’autres saisies de pétroliers auront lieu, après celle la semaine dernière d’un navire qui transportait des barils de brut vénézuélien.

Washington a déployé un important dispositif militaire dans les Caraïbes depuis cet été, et mené une série de frappes visant des embarcations de trafiquants de drogue présumés dans les Caraïbes et le Pacifique.

Au moins 104 personnes ont été tuées dans ces frappes depuis le début de ces opérations, sans que le gouvernement américain n’ait jamais fourni la moindre preuve que les navires visés étaient effectivement impliqués dans un quelconque trafic.

En parallèle, le président américain agite depuis des semaines la menace d’une intervention terrestre.