Cette législation aurait assuré aux citoyens américains le droit d’accéder et d’utiliser des préservatifs, des stérilets et d’autres formes de contraception, et aux prestataires de soins de santé le droit de les prescrire et de fournir des conseils sans intervention des autorités.

Les démocrates alertent sur les menaces pour les droits reproductifs

Mercredi 5 juin, les républicains du Sénat américain ont rejeté mercredi un projet de loi destinée à instaurer un droit à la contraception. Cette initiative démocrate est présentée comme une manière de sensibiliser sur les menaces perçues contre l’avortement et les droits reproductifs, à l’approche de l’élection présidentielle américaine.

Ce projet de loi avait pour objectif d’assurer aux Américains le droit d’accéder et d’utiliser des contraceptifs tels que les préservatifs et les stérilets. Elle protégeait également les prestataires de santé, leur permettant de prescrire ces méthodes et de fournir des conseils sans interférence gouvernementale.

Un sondage récent de la Kaiser Family Foundation révèle qu’un adulte américain sur cinq craint que la contraception devienne un droit menacé, surtout après les restrictions sévères imposées au droit à l’avortement dans certains États conservateurs ces deux dernières années.
Une nécessité vitale, selon les démocrates

Chuck Schumer, chef des démocrates au Sénat, a mis en avant l’importance de ce projet de loi dans le contexte actuel de régression des droits reproductifs aux États-Unis.

Malgré une majorité démocrate au Sénat, le projet de loi n’a pas obtenu les 60 voix nécessaires lors du vote préliminaire, le rendant ainsi inéligible pour être examiné plus avant (...)