
Cette opération surnommée "Nautilita" avait débuté en mai dernier, lorsque la Garde civile avait découvert l’existence d’une organisation criminelle qui menait des activités spécialisées (stockage de carburant, acquisition de bateaux à grande vitesse, mise en place d’un réseau financier pouvant soutenir une organisation criminelle).
opaque et illégal.
Après plusieurs mois d’enquêtes, des interventions policières se sont déroulées entre le 17 et le 19 juin, dans les villes espagnoles d’Almería, Nijar, Tabernas, Espartinas (Séville) et Alicante. Des perquisitions dans huit lieux différents (six maisons et deux locaux industriels) ont conduit à la saisie de 15 bateaux rapides (de 7.5 à 8 mètres) équipés de moteurs puissants, de matériel maritime et électronique, de moules de coques de bateaux, une centaine de bidons d’essence ainsi que de deux armes à feu. Plus de 68 000 euros en espèces ont également été trouvés sur les lieux.
Au total, quatorze suspects, originaires d’Algérie et du Maroc ont été interpellés. Huit autres personnes, appartenant à cette organisation criminelle, ont aussi été mises en examen par la Garde civile dans le cadre de cette opération. Ils sont accusés des délits présumés d’appartenance à une organisation criminelle, de blanchiment d’argent, d’atteinte aux droits des citoyens étrangers sous la forme d’aide à l’immigration clandestine, de contrebande et de détention illégale d’armes.
Un réseau très structuré
Dirigé par un ressortissant marocain, ce réseau était très structuré et disposait d’importantes ressources financières et logistiques. Son fonctionnement complexe s’appuyait sur des entreprises légales comme des entreprises nautiques ou des chantiers navals spécialisés dans la fabrication de bateaux qui leur fournissaient la logistique nécessaire à leur trafic et servaient de façade à leurs activités illicites à grande échelle pour ne pas éveiller les soupçons. Les enquêteurs ont pu constater que ces entreprises étaient localisées dans plusieurs provinces d’Espagne mais également avec des ramifications en France.
Les importants financements du réseau transitaient via le système du hawala (transfert d’argent, en arabe), une sorte de système financier parallèle, (...)
Les autorités policières soupçonnent les passeurs d’avoir investi plus d’un million d’euros dans l’acquisition et la fabrication de bateaux à grande vitesse - appelés Go Fast - et d’équipement maritime dans le but de favoriser et organiser des traversées illégales de migrants entre l’Algérie et l’Espagne.
Jusqu’à 7 000 euros la traversée (...)
Après plusieurs mois d’enquêtes, des interventions policières se sont déroulées entre le 17 et le 19 juin, dans les villes espagnoles d’Almería, Nijar, Tabernas, Espartinas (Séville) et Alicante. Des perquisitions dans huit lieux différents (six maisons et deux locaux industriels) ont conduit à la saisie de 15 bateaux rapides (de 7.5 à 8 mètres) équipés de moteurs puissants, de matériel maritime et électronique, de moules de coques de bateaux, une centaine de bidons d’essence ainsi que de deux armes à feu. Plus de 68 000 euros en espèces ont également été trouvés sur les lieux.
Au total, quatorze suspects, originaires d’Algérie et du Maroc ont été interpellés. Huit autres personnes, appartenant à cette organisation criminelle, ont aussi été mises en examen par la Garde civile dans le cadre de cette opération. Ils sont accusés des délits présumés d’appartenance à une organisation criminelle, de blanchiment d’argent, d’atteinte aux droits des citoyens étrangers sous la forme d’aide à l’immigration clandestine, de contrebande et de détention illégale d’armes.
Un réseau très structuré
Dirigé par un ressortissant marocain, ce réseau était très structuré et disposait d’importantes ressources financières et logistiques. Son fonctionnement complexe s’appuyait sur des entreprises légales comme des entreprises nautiques ou des chantiers navals spécialisés dans la fabrication de bateaux qui leur fournissaient la logistique nécessaire à leur trafic et servaient de façade à leurs activités illicites à grande échelle pour ne pas éveiller les soupçons. Les enquêteurs ont pu constater que ces entreprises étaient localisées dans plusieurs provinces d’Espagne mais également avec des ramifications en France.
Les importants financements du réseau transitaient via le système du hawala (transfert d’argent, en arabe), une sorte de système financier parallèle, (...)