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Libération
En Occitanie, le préfet en croisade contre les congés menstruels
#congesmenstruels #femmes
Article mis en ligne le 30 mai 2025
dernière modification le 28 mai 2025

Le personnel féminin de la commune de Plaisance-du-Touch, (Haute-Garonne) et de la communauté de communes du Grand Ouest Toulousain souffrant de règles douloureuses, d’endométriose, d’adénomyose ou de dysménorrhées ne pourra pas, pour le moment, bénéficier d’un aménagement du temps de travail.

Un sérieux retour en arrière pour les droits des femmes. La Direction départementale de l’emploi, du travail et des solidarités (DDETS) de Haute-Garonne ne va plus proposer aux agentes la possibilité de cesser de travailler en cas de menstruations douloureuse. Une décision qui émanerait, selon les syndicats, d’une demande du préfet de Haute-Garonne et de la région Occitanie, Pierre-André Durand. Ni la direction de la DDETS 31 ni la préfecture n’ont répondu à nos sollicitations.

Le dispositif mis en place en décembre 2022 dans cette administration permettait de s’absenter un jour dans le mois sans retrait de salaire, six fois dans l’année sans justificatif, et avec justificatif médical à partir du septième jour, grâce aux autorisations spéciales d’absence (ASA (...)

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Le personnel féminin de la commune de Plaisance-du-Touch, (Haute-Garonne) et de la communauté de communes du Grand Ouest Toulousain souffrant de règles douloureuses, d’endométriose, d’adénomyose ou de dysménorrhées ne pourra pas, pour le moment, bénéficier d’un aménagement du temps de travail.

Il faudra patienter pour instaurer un congé menstruel. Ainsi a tranché le tribunal administratif de Toulouse. Il a suspendu les délibérations de trois collectivités de l’ouest toulousain (mairie de Plaisance-du-Touch, centre communal d’action sociale de la même commune et communauté de communes du Grand Ouest Toulousain), qui avaient adopté un congé menstruel.

Ce dispositif concernait le personnel féminin "souffrant de règles douloureuses, d’endométriose, d’adénomyose ou de dysménorrhées" et devait permettre d’aménager le temps de travail.

Une décision attendue dans quelques mois

Cependant, le tribunal administratif de Toulouse a estimé que "les assemblées délibérantes de ces communes ne peuvent mettre en place des autorisations spéciales d’absence au bénéfice des agentes de leur collectivité" souffrant de ces maux.

Le tribunal administratif précise qu’il se prononcera dans les prochains mois sur "la légalité des délibérations suspendues".

Saisi par le préfet, le juge des référés de ce tribunal a le pouvoir d’ordonner la suspension d’une décision administrative, "en cas de doute sérieux sur la légalité de cet acte", précise le tribunal administratif de Toulouse, ce mercredi 20 novembre 2024, dans un communiqué. (...)