
Ils sont chinois, russes, colombiens, kurdes ou algériens, vivent en France, et régulièrement, le ministère de l’intérieur rejette leur demande de nationalité française, avançant un défaut de "loyalisme". Ce refus s’appuie sur des notes blanches de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), relayant, par exemple, une proximité avec un service de renseignement étranger, sans plus de précision. Saisie, la justice administrative se montre de plus en plus pointilleuse sur le contenu de ces notes blanches.
France, Liban
La DGSI accuse une chercheuse de liens avec le Hezbollah, sa note blanche est taillée en pièces
La justice administrative a démonté un à un les éléments avancés dans une note blanche de la DGSI qui soulignait les liens entre une chercheuse libanaise de l’Institut Mines-Télécoms de Lille et le Hezbollah. Sur la base de cette note, le préfet du Nord avait expulsé en 2023 cette scientifique, considérée comme une menace pour l’ordre public. (...)
France, Tunisie
À l’école du renseignement militaire, un enseignant d’arabe écarté après vingt-six ans de service
Un professeur de langue arabe au Centre de formation interarmées au renseignement français a été poussé vers la sortie après une enquête de la DRSD. Des notes blanches lui reprochent ses liens avec les services tunisiens et algériens. Il conteste la décision devant la justice administrative. (...)
Azerbaïdjan, France
La stratégie des notes blanches de Beauvau face à un ex-collaborateur du renseignement azerbaïdjanais
La justice française reste embourbée dans l’épais dossier d’un ressortissant azerbaïdjanais qui affirme avoir été recruté par le service de sécurité intérieure de Bakou. Pas moins de quatre notes blanches ont été invoquées pour maintenir en vigueur une interdiction de territoire. (...)
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