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De Trump à Poutine, pourquoi Meloni se rapproche de l’Europe
#Meloni #Trump #Poutine #UE
Article mis en ligne le 19 février 2025

La première ministre vit des jours difficiles. Le rôle de pont entre Washington et Bruxelles qui lui a été attribué semble vaciller. Et le silence de Matteo Salvini sur les attaques contre Mattarella n’est qu’une énième confirmation de l’éloignement du leader de la Ligue de ses alliés

Il aura fallu attendre deux heures pour que Giorgia Meloni mette en ligne sa déclaration de soutien à Sergio Mattarella contre l’attaque de la porte-parole du ministre russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, à l’encontre du chef de l’Etat. Jusqu’à ce moment, la seule voix du gouvernement était celle du titulaire de la Farnesina, Antonio Tajani. Au cours de ces deux heures, plusieurs personnes étaient prêtes à parier que la Première ministre n’interviendrait pas, en raison du nouveau cap imposé par Donald Trump à l’égard de Poutine, de l’Ukraine et de la relation avec l’Europe. Au lieu de cela, Mme Meloni a décidé qu’elle ne pouvait pas ne pas prendre position. Et à ce moment-là, sa solidarité avec Mattarella a également été l’occasion de réitérer son soutien à Kiev, ce qu’elle a confirmé - elle l’a fait savoir - à Volodymyr Zelensky lui-même au téléphone quelques heures plus tard.

Le rôle de pont entre les États-Unis et l’UE

Les jours sont compliqués pour la Première ministre. Le rôle de pont entre Washington et Bruxelles qu’on lui attribue semble vaciller. Probablement parce que Trump est allé plus loin, beaucoup plus loin que ce que l’on pouvait imaginer. Aussi loin que l’imaginait Meloni. Ce coup de fil avec Vladimir Poutine sur l’avenir de l’Ukraine sans implication de l’Europe parallèlement aux nouvelles menaces sur les tarifs douaniers laisse perplexes (surtout) ceux qui imaginaient pouvoir renforcer la relation entre les deux rives de l’Atlantique. Au lieu de cela (du moins pour l’instant), ce n’est pas le cas. La Première ministre - avant la prise de position d’hier sur Mattarella - est resté plutôt distante. Pas de déclarations sociales, pas de voyages. Elle a même évité de se rendre à Munich pour la conférence sur la sécurité. Cela ne signifie pas qu’elle ne bouge pas.

Le tournant de l’UE en matière de défense

La position d’Ursula von der Leyen sur les dépenses de défense en dehors des paramètres du pacte de stabilité est un signal important. Non seulement parce que cette position a toujours été celle du gouvernement italien, mais aussi parce qu’elle marque une (ré)approche importante entre Rome et l’Union européenne. Cette approche va au-delà des dépenses de défense et sera également stratégique dans le cadre de la confrontation sur les droits de douane et d’autres questions liées aux relations avec les États-Unis. La Première ministre évolue en ce moment sur un terrain très glissant. Notamment parce que la majorité est loin d’être unie.